Trois films algériens en compétition officielle

Trois films algériens en compétition officielle

Six courts-métrages, un documentaire et deux longs-métrages de fiction sont les représentants de l’Algérie au Festival international du film oriental de Genève, du 4 au 13 avril.  Environ 100 films seront visibles dans 20 lieux en Suisse romande et en France voisine.

Sur les neuf films algériens participant à la 9e édition du Festival international du film oriental de Genève (Fifog) Lausanne, Versoix et France voisine, trois productions prennent part à la compétition officielle dans trois sections différentes (sur les cinq compétitions du festival), notamment, L’héroïne, de Chérif Aggoune (section longs-métrages), Demande à ton ombre, de Lamine Ammar Khodja (section documentaire) et Les pieds sur terre, d’Amine Hattou (section courts-métrages).

En plus de L’héroïne, le long-métrage Essaha (la place) de Dahmane Ouzid sera visible dans une section parallèle du festival. Le film, pour rappel, s’intéresse à un groupe de jeunes qui essaient tant bien que mal à réaliser un rêve : créer une comédie musicale.

Côté courts-métrages, cinq films représentant l’Algérie seront projetés : Passage à niveau d’Anis Djaâd, Un bus nommé désir,  de Rachid Benallal, Amour clandestin, de Wyatt Wamar Kacimi, Koceila, de Tahar Houchi (une coproduction), et Les jours d’avant, de Karim Moussaoui.

En outre, le jury du long-métrage est présidé par le célèbre écrivain et poète Tahar Ben Jelloun (qui animera un débat le 12 avril, et qui parraine la 9e édition du Fifog), et composé de Romaine Jean (journaliste suisse), Sandra Coulibaly (sous-directrice de l’Organisation internationale de la francophonie), Rui Nogueira (ancien directeur du CAC –Voltaire), et Lola Peploe (comédienne britannique). Le jury du documentaire est présidé par Yves Magat (journaliste suisse), et composé d’Alain Jourdain (journaliste français), et Sylvia Naef (professeur à l’université de Genève).

Quant au jury court-métrage, il est présidé par Nasrine Medard De Chardon (distributrice iranienne), Amanda Homsi-Ottosson (réalisatrice libanaise), et Cicero Egli (réalisateur suisse). En outre, environ 100 films – et plus de 60 invités – seront visibles dans quelque 20 lieux en Suisse romande et en France voisine. Par ailleurs, l’édition 2014 est consacrée au corps comme espace d’impression d’histoires individuelle et collective.

Les organisateurs notent que “la programmation continue donc à explorer les sociétés orientales dans leur diversité et à interroger les frontières entre l’Orient et l’Occident, et ce, à travers des fictions, des documentaires et des courts-métrages inédits ou peu connus en Suisse”. De plus, “le Fifog cherche également à initier des débats et des thèmes touchant aussi bien à l’Orient qu’à l’Occident, à offrir une plate-forme d’expression pour les jeunes réalisateurs suisses et orientaux, et à favoriser le dialogue et la compréhension interculturelle”.

Enfin, signalons que le 9e Fifog organise un focus sur le cinéma syrien, intitulé “Sous le ciel de Damas”. Outre les projections (plus de 10 films seront projetés dans le cadre de ce focus), il sera également question de donner la parole aux cinéastes syriens “pour parler de toutes les souffrances et peurs syriennes, à travers un regard humain et artistique”.