Le président américain Donald Trump a signé une nouvelle version du décret migratoire qui a été suspendu par la justice et avait provoqué un tollé dans le monde entier.
La version précédente, signée le 27 janvier, visait à fermer les frontières pendant plusieurs mois aux ressortissants de sept pays musulmans et à tous les réfugiés. Un juge fédéral a suspendu son application le 3 février.
Principal changement: l’Irak ne fait plus partie des pays frappés d’une interdiction totale.
« L’Irak n’est plus sur la liste, en raison de leurs procédures de vérification renforcées et de leurs mesures de transmission d’informations », a expliqué une conseillère de M. Trump.
La conseillère n’a pas confirmé si les six autres pays initialement visés (Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen) l’étaient toujours, ni si d’autres pays étaient inclus dans la nouvelle liste.
Mais les résidents permanents aux Etats-Unis (cartes vertes), ainsi que les détenteurs de visas, seraient explicitament protégés du nouveau décret, a-t-elle dit.
Enfin, Kellyanne Conway a indiqué que les réfugiés syriens seraient désormais traités comme les autres réfugiés. Dans le décret initial, Donald Trump avait voulu suspendre l’accueil des réfugiés pendant 120 jours, mais pour une durée indéfinie pour les Syriens.
Aucune heure n’a été donnée par la Maison Blanche pour la signature du décret par M. Trump.