La réouverture des frontières aériennes annoncée par le gouvernement algérien le 1er juin dernier, n’a pas été qu’une bonne nouvelle. Certes, beaucoup ont soufflé en imaginant les retrouvailles avec leurs familles, d’autres les ont imaginé en les pleurant.
Prix des billets, restrictions et conditions d’entrée ou encore manque de vols, plusieurs facteurs entravaient ces voyages. Cela a été le cas d’une française d’origine algérienne habitant Paris qui devait impérativement se rendre en Algérie pour seconder sa mère, malade et affaiblie par un cancer.
N’ayant pas trouver un vol Paris – Alger, elle a du prendre l’avion en urgence en passant par Tunis, la seule solution dans cette situation compliquée. Arrivée à Tunis, la jeune femme a été accueillie par des amis avant de reprendre l’avion le lendemain.
Le 23 octobre à l’aéroport, elle attend dans une queue interminable, jusqu’à ce qu’un homme l’interpelle, lui demandant si elle va partir en Algérie, il la questionne également quant à la somme en euros qu’elle possède, lui expliquant que si elle a de l’argent en devise sur elle, il doit être déclaré. Ne sachant pas l’identité de cet homme, elle lui dit qu’elle possède 1000 euros seulement de crainte qu’il l’a vole, or en réalité, elle en avait 5000 euros, ayant pour but de couvrir les dépenses des traitements de sa maman cancéreuse et de l’accompagner pendant six mois. Elle a été surprise de savoir que l’homme, est finalement un policier.
La déveine d’un contrôle
Ce dernier a appelé son collègue lui indiquant de fouiller la jeune femme, qui, en pleure, elle leur explique que cet argent est destiné aux traitements de sa mère. Il lui ont saisi 3500 euros lui reprochant la non-déclaration de ce montant en devise et lui laissant une infime somme pour une longue période.
La jeune femme a déploré la façon dont le douanier à procéder à son contrôle, expliquant qu’il devait, d’emblée, révéler son identité. Elle a également évoqué la cherté de la vie en Algérie et la difficulté de la situation qui est allée de mal en pis puisque sa mère a rendu l’âme.
Elle est finalement revenue en Tunisie afin de récupérer la somme qui lui a été saisie, sauf que sa demande a été refusée, et ce, car ils lui ont demandé d’où cette somme venait. Elle a pourtant présenté des documents prouvant la fermeture de sa banque au moment où elle devait prendre l’avion, elle a donc du emprunté cette somme.
L’algérienne, en désarroi, tente encore tant bien que mal de récupérer cette somme.