ALGERS – L’Union internationale des télécommunications (UIT) a adopté les propositions présentées par l’Algérie au nom des pays arabes lors de la 19e conférence des plénipotentiaires, tenue à Busan (Corée du sud) du 20 octobre au 7 novembre 2014.
Il s’agit, selon un communiqué du ministère de la Poste et des Technologies de l’information, du projet d’amendement des résolutions 130 et 174.
La résolution 130 porte sur « le renforcement du rôle de l’UIT dans la consécration de la relation de confiance et de sécurité dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication ».
Selon le communiqué, l’objectif de cet amendement « est d’établir les cadres de confiance en matière d’échange de données électroniques, encourager les opérations électroniques aux plans régional et international entre les administrations et les individus et prendre les mesures nécessaires à la sécurité des infrastructures et la lutte contre la cybercriminalité ».
La même source a souligné que « les pays en voie de développement sont appelés à mettre en place les cadres de confiance dans l’échange des informations sur la base des critères adéquats, utiliser les meilleures pratiques adoptées par l’UIT et bénéficier des ressources et services offerts par le secteur public et les organisations régionales et internationales ».
Concernant la résolution 174, elle porte sur le rôle de l’UIT concernant les affaires politiques internationales liées aux dangers de l’utilisation illicite des technologies de l’information et de la communication.
Cette résolution vise « l’établissement de relations de coopération internationale de haut niveau sous la présidence de l’UIT permettant d’évaluer les risques potentiels sur la sécurité national et international en utilisant ces technologies à des fins illicites ou non pacifiques ».
Les résolutions proposées par l’Algérie ont pour objectif de « mettre en évidence l’importance de la coopération bilatérale et multilatérale entre les Etats membres de l’UIT et le secteur privé des technologies de l’information et de la communication en matière d’évaluation, de prévention et pour atténuer l’usage néfaste des technologies de la l’information et de la communication ».
L’accent a été mis, précise le communiqué, sur l’impératif d’ »engager un dialogue international et une coopération multilatérale en organisant une réunion entre les Etats membres et les parties influentes dans le secteur des technologies de l’information et de la communication » outre « la proposition d’idées sur la mise en place d’une charte mondiale sur les dangers de l’utilisation illicite de ces technologies ».