Un humanitaire américain qui travaillait pour une ONG a été enlevé vendredi soir à Abalak, dans la région de Tahoua à 350 km au nord-est de Niamey, la capitale du Niger. Son garde du corps et un policier ont été abattus par le groupe armé.
Une source sécuritaire indique que « au moins deux personnes ont été tuées lors de la fusillade » qui a précédé cet enlèvement. Sans préciser l’identité des victimes, la source sécuritaire avance qu’elles seraient probablement des Nigériens.
Après l’enlèvement, les ravisseurs sont repartis vers le Mali. Leur identité n’est pas encore connue. Et les autorités nigériennes ont déclenché l’alerte maximum dans la zone. Toutes les voies menant au Mali sont surveillées et « des poursuites sont engagées » précise la source sécuritaire, citée par l’Afp. es recherches se poursuivaient samedi pour tenter de retrouver le travailleur humanitaire américain enlevé vendredi soir à Abalak, une préfecture de la région de Tahoua à 350 km au nord-est de Niamey, a déclaré samedi à l’AFP le ministre de la Défense nigérien.
Signalons que c’est la première fois qu’un ressortissant américain est enlevé au Niger. La région de Tahoua, où a été capturé l’Américain, est réputée instable.
Le 7 octobre dernier, 22 soldats nigériens y avaient péri lors d’une attaque d’hommes armés venus du Mali contre un site de réfugiés maliens à Tazalit. Selon l’armée nigérienne, trois soldats avaient aussi été blessés durant cette attaque. Enfin, il faut rappeler que le Pentagone a annoncé son intention d’installer une base militaire avec une force de projection de drônes au Niger.