Une année est déjà passée depuis la disparition de l’ambassadeur de la chanson et de la culture amazighes, Hamid Cheriet, mondialement connu sous son nom artistique Idir. Afin de commémorer le premier anniversaire de sa disparition, un double hommage lui sera rendu. L’un dans la capitale Française Paris, et l’autre dans son village natal, à Ath Yenni, dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Idir, qui est pour les kabyles en particulier, et pour les Algériens en général, plus qu’un chanteur, mais un véritable membre de chaque famille, aura, le 2 mai prochain, une stèle à son effigie qui sera inaugurée dans son village natal Ath-Lahcène, dans la commune d’Ath Yenni, à Tizi Ouzou.
Un double Hommage
Selon nos confrères du quotidien le soir d’Algérie, la stèle de l’artiste qui a bercé l’enfance de millions d’Algériens, sera érigée à Ath-Lahcène, dans le village qui a vu naitre le père de Vava Inouva, et sera inaugurée le 2 mai prochain, ce qui va d’ailleurs lancer un riche programme d’activités commémoratives qui a été initié par l’APC d’Ath Yenni, mais aussi par les comités des villages et les associations de la région.
En outre, l’association Ath Yenni, qui active en France, a pour sa part annoncé, toujours selon la même source, qu’en plus d’un recueillement qui sera observé sur sa tombe sise au cimetière parisien du Père Lachaise, le 2 mai prochain, une rue ou une place publique va porter le vrai nom de l’artiste, au 20e arrondissement de la capitale Française Paris.
Idir, rappelons le, a tiré sa révérence le 2 mai 2020, après une carrière riche pendant laquelle il avait honoré la culture kabyle, Algérienne et Amazighe. La disparition de Hamid Cheriet a laissé place, malgré le confinement, à une émouvante vague d’hommages de toutes sortes. Plusieurs artistes ont magistralement interprété des titres phares du défunt, afin d’honorer sa mémoire.