Un autre féminicide secoue la ville de Annaba

Un autre féminicide secoue la ville de Annaba

Ce matin, la ville de Annaba a été le théâtre d’un crime odieux, dont la victime a encore été une femme. En effet, un homme a mis fin à la vie de son épouse, au niveau de leur domicile qui se trouve dans le quartier populaire « Place d’Armes », au centre-ville de Annaba.

Ce crime vient s’ajouter à la longue liste des féminicides qui secouent le pays de plus en plus fréquemment. La victime cette fois-ci est une femme âgée de 38 ans, elle a été retrouvée morte, ce matin, dans son domicile situé dans la rue Carthage, au niveau du vieux quartier appelé Place d’Armes, au centre-ville de Annaba.

Selon le journal arabophone Al Nahar, la victime a été égorgée par son propre mari, qui avait ensuite laissé le corps sans vie de sa femme baignant dans une marre de sang. Toujours selon la même source, ce crime impardonnable s’est déroulé tôt ce matin, aux environs de 8 h.

Le dépouille de la victime a été transportée par les éléments de la protection civile vers la morgue de l’hôpital de Annaba. Une enquête a été également ouverte par les éléments des services de sécurité, afin de déterminer les circonstances exactes de ce crime injustifiable, et d’établir les mobiles qui ont poussé l’assassin à le commettre.

Les féminicides de plus en plus fréquents

Le 24 février passé, une autre femme a été tuée par son mari à coups de machette, dans la wilaya de Khenchela. La victime a été retrouvée morte dans son domicile, avec des blessures au niveau de la tête et de l’épaule. Elle était âgée de 38 ans.

Le 22 février, une jeune femme âgée seulement de 28 ans a été également retrouvée morte au niveau de son domicile, dans la wilaya de Batna. Elle a été égorgée par son mari. L’auteur de ce crime a été rattrapé et arrêté par les éléments de la police.

Le début de ce mois de février a été aussi marqué par le meurtre sordide de la jeune Kenza, qui a été décapitée et découpée en morceaux par son propre père, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Les féminicides en Algérie nécessitent plus que jamais l’intervention des autorités concernées.