Considéré comme étant l’instance morale du Panel de médiation et de dialogue, le comité des sages viendra «conforter la mission de celui-ci avec des visions, des conseils et orientations de par sa composante qui symbolise une rupture totale avec le système», a indiqué mardi le membre du Panel élargi, sur les ondes de la radio chaine 3.
Ammar Belhimer, désigné récemment à la tête du comité politique dudit panel dirigé par Karim Younes, le définit tel un Comité national de conciliation réunissant «des profils de gens rassembleurs» et «qui ont de l’expertise pour aider l’instance à avancer convenablement sur un large étendu sociopolitique et économique».
«La représentativité du comité des sages assure, explique M. Belhimer, une plus grande crédibilité à la mission de médiation pour une plus profonde adhésion». Pour convaincre, M. Belhimer est catégorique : « nous ne sommes pas une instance de reproduction du système » et d’jouter « bien au contraire, nous avons adhéré en tant qu’intellectuels indépendants dans cet exercice porteur de rupture qui est le maitre mot revendicatif de la rue ».