Les Ticos du Costa Rica s’arrêtent là. Éliminés par les Pays-Bas en quarts de finale, ils auront eu le mérite de marquer les esprits. C’est sans doute Giancarlo González, homme fort d’une arrière-garde qui ne s’est inclinée qu’à deux reprises en cinq sorties, qui le dit le mieux : “On voulait surprendre le monde entier et le Costa Rica. On voulait écrire l’histoire, et je crois qu’on a réussi, grâce à tout ce que l’on a réalisé. On a réussi à conquérir les supporters brésiliens, qui ont fini par s’identifier à notre jeu, et aux fans qui ont fait le voyage depuis chez nous. Dans les tribunes, ils se sont donnés à 100%, tout comme nous sur le terrain.”
Depuis qu’il avaient passé le premier tour à Italie 1990, le Costa Rica s’était systématiquement arrêté au premier tour, que ce soit en 2002 ou en 2006. La Sele en a surpris plus d’un parmi les plus fins observateurs du football.
“Une bonne destination pour partir en vacances”, voilà comment les spécialistes du football voyaient cette formation, attelage hétéroclites de joueurs méconnus, voire inconnus du grand public.
Avec une solide défense à cinq et un duo d’attaque constitué de Bryan Ruiz, le n°10 du PSV Eindhoven, et Joel Campbell, l’ancien attaquant de Lorient, qui évoluera avec Arsenal (à qui il appartient) la saison prochaine, le Costa Rica a joué avec ses forces et n’a guère montré de faiblesses.