Il est attendu que des milliers de jeunes diplômés, recrutés dans le cadre du pré-emploi dans les diverses administrations et institutions publiques, soient en chômage forcé à partir de décembre prochain.
En effet, ces derniers, faute de renouvellement de leurs contrats à la fin du terme, prévu d’ici quatre mois, se verront privés de travail à un moment où le gouvernement en prônant l’austérité a gelé les recrutements dans de nombreux secteurs.
Le secrétaire général de l’Organisation nationale des contractuels du pré-emploi et du filet social, Khalid Zebchi, a déclaré à notre quotidien que 70%, soit environ 500.000 sur 900.000, des personnes concernées par ces dispositifs vont se retrouver en chômage après l’expiration du deuxième renouvellement de leurs contrats de travail signés fin 2013, début 2014.
Selon ce dernier, il est prévu des licenciements massifs à partir de décembre prochain jusqu’au mois de mars 2017, en cas de non-renouvellement de leurs contrats pour la troisième fois après les instructions verbales reçues par les différents organismes pour réduire leurs effectifs.
Notre interlocuteur prédit, par ailleurs, une rentrée sociale pas comme les autres, en raison de la déception de ces milliers de jeunes qui s’attendaient à être recrutés définitivement et non être licenciés du jour au lendemain.