José Gonzales né à Oran, où il a grandi jusqu’à ses 19 ans, puis débarqué à Marseille après les accords d’Evian en mars 1962. Il qui appartient néanmoins au Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen, un parti de l’extrême droite.
Cela ne l’a pas empêché d’être nommé comme vice-président du groupe d’amitié France Algérie alors qu’il est connu pour « ses positions anti-algériennes ». Il faut savoir que le député est l’un des plus anciens membres du RN, car il en faisait déjà partie alors que celui-ci s’appelait Front national. Il l’a d’ailleurs rejoint dès les premières années de sa constitution soit dans les 1970.
C’est par le biais de son compte twitter officiel qu’il annonce sa nomination en affirmant que celle-ci est « le symbole de son intérêt particulier pour les relations Franco-Algeriennes ».
[ Nomination ? ]
J’ai l’immense plaisir de vous annoncer que j’ai été nommé Vice-Président du groupe d’amitié France ?? Algérie ?? par le bureau de l’Assemblee nationale !
Cette nomination est le symbole de mon intérêt particulier pour les relations Franco-Algeriennes ? pic.twitter.com/KeZNVP7PZT
— José GONZALEZ (@GonzalezJoseRN) December 30, 2022
Un député nostalgique de « L’Algérie française »
Ce qui est encore plus déroutant, c’est que José Gonzales affirme clairement ses positions en rappelant cette Algérie ou il « a laissé une partie de sa France et beaucoup d’amis ». A cela s’ajoute des prises de positions plus marquées. Il a affirmé, lors d’une plénière de l’Assemblée nationale en juin 2023 que la France n’est « responsable d’aucun crime en Algérie » ajoutant que le président français, Emmanuel Macron s’est trompé en évoquant un « crime contre l’humanité ».
Dans un second temps, il a ajouté ne rien « savoir des crimes commis par l’OAS ». Pour rappel, l’Organisation armée secrète (OAS) était une organisation paramilitaire dissidente française d’extrême droite pendant la guerre d’Algérie. Elle est responsable de près de 2.000 morts dans des attentats en France et en Algérie. Questionné par la presse il affirma : « Crimes de l’armée française, je ne pense pas, crimes contre l’humanité encore moins. Si je vous emmène avec moi en Algérie, dans le Djebel, beaucoup d’Algériens qui n’ont jamais connu la France disent “quand est-ce que vous revenez ?” ».