La criminalité et les actes abjects ne semblent plus avoir de limites. Ils franchissent les seuils des endroits que l’on croyait sûrs, sécurisés et dénués de drames. Ainsi, faisant régner une peur quasi-générale qui nous contraint à être sur la défensive partout et tout le temps.
C’est désormais une tendance criminelle que d’agresser les jeunes femmes dans les cités universitaires. Ces étudiantes astreintes de s’éloigner de la sécurité et la chaleur de leur domicile pour poursuivre leurs études sont de nos jours envahies par la crainte au vu des agressions qui ont eu lieu dans les résidences.
C’est malheureusement ce qu’à vécu une étudiante à Oran. Trahie par un agent de sécurité qui travaille dans la résidence universitaire de Belgaid à Bir El Djir, ce dernier est entré à la résidence par voiture accompagné d’un ami. Les deux sont restés à l’intérieur pendant deux heures. Alcoolisés et munis d’armes blanches, ils décident de forcer une étudiante âgée de 23 ans à les accompagner.
Une complicité criminelle
L’étudiante s’est faite violée et violentée par les deux hommes. Par la suite, la jeune femme a déposé plainte soutenue d’un rapport du médecin légiste prouvant l’acte de viol et d’autres agressions à l’instar d’une blessure sur le front. La victime affirme avoir été menacée et frappée, elle a eu un certificat d’incapacité totale de travail (ITT) de cinq jours.
La chambre criminelle de la cour d’appel la wilaya d’Oran a condamné les deux violeurs à savoir l’étudiant universitaire et l’agent de sécurité à sept ans de prison ferme, et ce, pour viol, action indécente et port d’arme blanche. Le procureur Général a requis 10 ans ferme.