L’immigration clandestine, ce fléau qui n’a eu de cesse de s’aggraver ces dernières années, notamment avec l’arrivée d’une pandémie, l’Algérie voit aujourd’hui, plus que jamais, ses enfants partir de l’autre côté de la mer, dans l’espoir d’une vie meilleure.
Les Harraga algériens, omniprésents dans les chiffres enregistrés par les autorités et les ONG en Europe en termes d’immigration illégale, hommes, femmes et enfants décident de partir, de toutes les tranches de cette société.
Certains trouvent refuge et s’extirpent au bout de quelques années de leurs situations « en noir » dans les pays européens, d’autres sont renvoyés dans leur pays et quand le pire scénario arrive, ces Harraga trouvent la mort sur la route, fuyant une vie, invivable !
Les sportifs prennent le large illégalement
De nos jours, même les sportifs prennent cette irrévocable décision ou du moins y pensent souvent, tel le champion du monde en Bodybuilding Fayçal Mihoubi, qui a affirmé avoir pensé à la Harga, à cause de la négligence des responsables, les récompenses non reçues et l’ignorance de la fédération du Bodybuilding.
C’est au tour de l’ex-joueur international algérien, Amine Boulahia, lui, a pris cette décision et a rejoint l’Espagne après avoir traversé la méditerranée. Boulahia, souffrant d’une situation sociale difficile, avait évolué dans plusieurs clubs professionnels en Algérie. Il a également été sélectionné une fois en équipe d’Algérie en 2013, cependant, les clubs n’ont pas honoré leurs dettes vis-à-vis du joueur.
Désespéré, le natif de Tlemcen quitte son pays illégalement malgré les morts enregistré, le fruit de la marginalisation et de la situation difficile qu’il vivait.