Le palais des sports d’Oran a vibré samedi au rythme de la musique et de la poésie dans le cadre d’un gala dédié à la paix, la stabilité et l’amour du pays, organisé par l’Office national de la culture et de l’information (ONCI) en collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports et le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Un gala artistique coloré, qui a vu la présence de près de 18.000 jeunes des wilayas d’Ain Temouchent, Tlemcen, Mostaganem, Tiaret, Sidi Bel-Abbes, Tlemcen et Oran, a indiqué, à l’APS, la Directrice générale de la Jeunesse au ministère de la Jeunesse et des Sports, Samia Benmeghsoula, félicitant les artistes d’avoir réussi à faire passer le message. . «Des jeunes qui ont réussi à créer, le temps d’un après-midi, une relation positive entre toute la jeunesse algérienne du Nord au Sud du pays, une sorte d’union sacrée entre une jeunesse et sa patrie», a affirmé un technicien de ce plateau artistique, Aissa Hassan de l’ONCI. Ce programme artistique a vu défiler les groupes «Jarristes» d’Oran et «Linda Blues», les chanteurs Houari El Galb, Amine Casba mais aussi le groupe Bladna , pour dire non à la politique de la chaise vide mais pour préserver la paix et montrer son amour et son attachement à la patrie .
La chanson «Bladna» a fait sensation. Interprétée par Azzou et Karim le Gang auxquels s’est joint le reste du groupe a donné de la voix à ce rendez-artistique et plus d’expression avec l’entrée de scène du jeune rappeur Lies Chouafi et de la très sollicitée Samah Akla qui n’est autre que la fille du grand compositeur Taïssir Akla, connu pour avoir composé «Tawratou el Ahrar» .
Après Farid Calamité, c’est Phobia Issac qui prend le relais pour chanter «Viva l’Algérie» et ensuite. Azzou avec une chanson dédiée aux chouhada du devoir national. «Yahia Ouled Bladi», une reprise de Rabah Deriassa a été reprise en ch£ur avec le jeune public, qui a été comblé avec d’autres variétés exprimant l’espoir, l’amour et la paix.