Ce manque de sérieux explique en partie la désertion du public. La somptueuse salle le Maghreb (ex-Regent), où se tient la semaine culturelle de Béchar, fermée depuis la clôture du dernier Festival du cinéma d’Oran, ne draine pas les foules. Les groupes qui se sont produits, chantant le style ghiwan et gnawi très prisés par les jeunes Oranais, se sont retrouvés devant une poignée de personnes. Même la sono a dissuadé ceux qui s’y sont aventurés. Ce qui a fait un grand flop.
On peut dire autant sur le Salon du livre qui se tient à la Bibliothèque régionale. Le nombre d’éditeurs présents se compte sur les doigts d’une seule main.
On relève l’absence de Casbah Edition, de Barzakh, de l’Harmattan-Algérie, de Dar ElGharb… enfin les maisons d’édition qui se sont installées dans le paysage éditorial national par leur production.
Comble du ridicule, un stand d’un commerçant de miel expose dans ce Salon dit du livre.