La vidéosurveillance fait désormais partie de notre quotidien. Pour les uns, c’est un outil performant pour assurer la sécurité des personnes et des biens et lutter contre la délinquance et la criminalité. Pour d’autres, les caméras empiètent sur la vie privée. Mais face à l’évolution sociale, qui peut se passer de la surveillance numérique ?
La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) affirme que les caméras de vidéosurveillance sont « le policier caché » et l’œil invisible des services de sécurité. « C’est un outil performant et efficace notamment dans la sécurisation des sites sensibles et la lutte contre la délinquance urbaine », a-t-on expliqué.
En effet, la DGSN a multiplié l’implantation des caméras de vidéosurveillance notamment dans les grandes villes, les axes routiers. La télésurveillance s’est étendue jusqu’aux stades.
Pour ce faire, la DGSN a décidé de renforcer la télésurveillance par l’acquisition de nouvelles caméras de haute technologie. Ces caméras devraient garantir une plus grande sécurisation de l’espace public et une régulation dynamique du trafic. A la sûreté de la wilaya d’Alger où 3.000 caméras sont opérationnelles, depuis la fin de l’année 2015, les responsables assurent que la vidéosurveillance permet « une intervention rapide en cas d’accident de la circulation ».
Dans les enquêtes judiciaires, le recours aux caméras a permis l’élucidation de certaines affaires en temps réel et l’identification des auteurs. Parmi les affaires résolues à l’aide du visionnage des images, l’accident mortel de la circulation dont a été victime un enfant de 11 ans à Chevalley, au mois de ramadan dernier. Le conducteur a pris la fuite. Le recours à la caméra implantée au niveau de l’axe routier a abouti à l’identification du véhicule et de l’auteur de l’homicide involontaire, qui a reconnu son crime.