Jeudi matin, alors que la fête de l’Aïd al-Adha bat son plein, une découverte macabre vient ternir la célébration. Le corps d’Ismail Alawi, plus connu sous le pseudonyme Azouz, est retrouvé sans vie. Âgé de 51 ans, père de trois enfants, Azouz était un habitant du village de Hajariya situé dans la municipalité de Karkara, dans l’état de Skikda.
La protection civile, alertée rapidement, a pris en charge le transfert du corps vers l’hôpital Abdul Qadir Natour de la ville de Qul. Une autopsie a été ordonnée afin de déterminer les circonstances exactes de cette mort suspecte.
La victime aurait été atteinte par une balle, logée en plein cœur. L’arme du crime serait un pistolet, vraisemblablement équipé d’un silencieux, ce qui expliquerait pourquoi aucune détonation n’a été entendue malgré la forte densité de population dans le secteur.
Un différend foncier aux conséquences fatales
Depuis quelques mois, une tension palpable s’était installée entre Ismail Alawi et une autre personne de sa connaissance, âgée de 44 ans. En cause, un litige concernant un terrain situé dans le même secteur. L’individu en question avait érigé un kiosque sur cette parcelle il y a vingt ans et vivait non loin de là, près de la plage.
Mais lorsque Azouz a pu prouver que le terrain appartenait en réalité à sa famille, il a demandé à son connaissant de le libérer. Face à ce refus, la municipalité de Karkara est intervenue en faveur d’Ismail Alawi, démolissant le kiosque litigieux. La justice s’est également prononcée en sa faveur, exacerbant le conflit, les disputes et altercations se sont intensifiées et n’ont jamais cessé. Même si aucune information officielle n’a été communiquée quant à la relation entre les deux hommes, les disputes et altercations se sont intensifiées et n’ont jamais cessé.
Selon le média arabophone Echorouk, le tragique événement de jeudi pourrait, bien être l’aboutissement de cette querelle. Vendredi après-midi, dans un climat de tristesse et de colère, la famille et les amis d’Ismail Alawi se sont rassemblés dans le village de Hajariya pour ses funérailles. Ils ont rendu hommage à cet homme décrit comme bienveillant et de bonnes mœurs, dont la vie a été brutalement interrompue.