Le ministre des Transports, Boudjemaa Talai, a affirmé mardi à Alger la mise en place et l’application, dans les plus brefs délais, d’un plan national de transport en vue de résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les professionnels.
Lors de sa réunion avec les syndicats du secteur de transport routier, le ministre a fait état de la création d’une commission nationale chargée de la révision des destinations et la fixation des horaires des départs des véhicules soulignant la volonté de son département ministériel d’ »assainir le secteur ».
« Il est impératif d’assainir le secteur à travers le maintien de ceux qui répondent aux critères requis », a-t-il dit.
M. Talai a reconnu les problèmes auxquels font face les professionnels notamment ceux relatifs au cahier de charges des taxis de place, à la formation et la concurrence accrue pour certaines destinations.
Le ministre a affirmé que la solution à ces problèmes passait par le dialogue et la concertation avec les professionnels et les partenaires sociaux.
« Les solutions seront apportées progressivement à travers le renforcement des moyens de contact entre les différents opérateurs dans le domaine du transport dans le cadre d’une démarche globale visant à assurer au citoyen un meilleur service ».
Le ministre a décidé lors de cette réunion d’attribuer aux chauffeurs de taxis qui louent les licences de moudjahidine un document leur permettant de poursuivre leur activité en cas de décès des ayants droits.
Le ministère œuvrera en partenariat avec les secteurs concernés et les wilayas pour déterminer les lieux de stationnement des taxis dans les villes et le réaménagement de gares routières en vue d’assurer de meilleures prestations aux citoyens.
Il a souligné en outre la nécessité d’un contrôle sanitaire pour les chauffeurs de transport public en insistant, par ailleurs, sur l’importance de la formation pour le relèvement du niveau du chauffeur, du receveur et des moniteurs d’auto-écoles.
Les représentants des syndicats ont revendiqué, pour leur part, des crédits bonifiés pour renouveler leurs véhicules et appelé à ce que les directeurs de transport soient désignés par le ministère au lieu des walis.
Ils ont appelé au renforcement de la formation et de la sécurité dans les gares, l’activation du rôle de la commission technique nationale et la création du conseil national de transport routier préconisée par les assises consacrées au secteur des transports en 2013.
Les représentants des auto-écoles ont affirmé, de leur côté, leur opposition à l’intégration des licenciés dans la profession et réitéré leurs revendications concernant la création de circuits réservés aux cours de conduite et d’écoles de formation pour les moniteurs.