Un policier écope un an de prison avec sursis après avoir menacé une juge.

Un policier écope un an de prison avec sursis après avoir menacé une juge.

e verdict dans le procès opposant la  juge des contraventions au tribunal d’El Harrach (Fella.Gh) à un officier de policier (Mohamed. M) est tombé jeudi matin.

Le président du tribunal correctionnel de Sidi M’Hamed à Alger, a prononcé  à l’ouverture de son audience, le verdict de l’affaire examinée le 2 Janvier dernier. L’accusé Mohamed .M, un officier de police a été condamné à une année de prison avec sursis, pour agression avec violence et menace dont a été  victime, une magistrate, présidente de l’audience des contraventions au tribunal d’El Harrach (Fella.GH).

L’incident remonte au 6 Janvier de l’année 2015, quand l’accusé, un officier de police, s’est déplacé avec la force publique au Centre de recherches en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), pour l’exécution d’une expulsion, sur ordre du Directeur du centre. Lors de la mise à exécution, une juge présente dans la villa de ses parents, a exigé du policier le document de la réquisition.

Elle a déclaré que le prévenu l’avait alors  agressé verbalement et physiquement à l’intérieur de la chambre des ses parents et menacée d’embarquement dans le fourgon de la police. Pour justifier ses accusations, elle a présenté un certificat d’un médecin légiste de deux jours d’incapacité et une photo qui montrait des traces de violence au niveau de la main.

L’accusé, Mohamed .M, officier de police, s’est défendu lors de son audition et proclamé  qu’il était  un exécuteur de la loi et auxiliaire de la justice. « Je n’ai agi que sur ordre de mes supérieurs. Une force publique s’est déplacée en ce jour pour l’exécution d’une expulsion. Quand nous sommes arrivés au domicile de la famille GH, la victime présumée s’est présentée comme magistrate et nous a interdit d’exécuter l’expulsion de ses parents . Alors que je tentais de lui expliquer la situation, elle m’a demandé de me taire avec cette phrase « Chut ». Je nie toutes les accusations, elle est une femme de loi mais  moi aussi je connais la loi, je suis licencié en droit et je suis un OPJ (Officier de la Police Judiciaire) ».Le procureur de la république avait  requis une peine de six mois de prison ferme assortie d’une amende de 50 000 DA. Le verdict a été prononcé en absence de l’accusé et son avocat ainsi que la victime mais en présence de son avocat Me Chérif Chorfi.