Plus de 400 comprimés de Subitex, dérivé de l’opium (morphine), destinés à être écoulés en Algérie,ont été saisis et quatre membres composant le noyau du réseau dont les ramifications sont en cours d’identification en Europe, ont été arrêtés par les éléments de la division Ouest de la police.
«Les comprimés en question, dont la toxicité est létale, ont été importés d’Europe dans un conditionnement fallacieux par le principal auteur résidant en France», révèle le responsable de la division, l’officier Hamouche Nacer qui, lors du point de presse animé au siège de la sûreté de la wilaya d’Alger, précisa que
«cette substance très dangereuse est utilisée en injection par les toxicomanes. son prix demeure très élevé à savoir 9000 DA le comprimé de 8 milligrammes». Ce dernier, pour mettre en évidence le danger découlant de la consommation de cette drogue chimique, a indiqué que «la moindre erreur de dosage peut provoquer une overdose au vu de sa grande teneur en morphine».
Au terme d’une longue enquête ponctuée par des filatures incessantes et des souricières, les policiers ont réussi à appréhender, le 19 du mois écoulé, les 4 membres du réseau de repris de justice. Ainsi, Ch. T., 53 ans, A. K, S.H. et C.T., ont été présentés devant les instances judiciaires du tribunal de Bir Mourad Rais puis placés sous mandat de dépôt.
L’enquête a été menée à la suite de l’interpellation d’un individu au centre d’Alger suspecté d’être un dealer. La fouille de ce dernier avait confirmé les soupçons puisque ce dernier était en possession de 100 grammes de cannabis et de deux comprimés de Subitex.
Les informations que ce dernier divulgua lors de son interrogatoire ont permis aux policiers de remonter la chaîne et de procéder à l’arrestation de 2 autres complices lesquels sont passés aux aveux. Suite aux aveux et exploitant avec célérité les renseignements fournis par ces derniers, les policiers ont procédé à l’arrestation de Ch. T.
La perquisition du domicile du principal auteur de l’importation de ces comprimés, en l’occurrence CH. T., effectuée sur réquisition du procureur de la république, a conduit les policiers à saisir 465 comprimés de psychotropes (Diazépam, Lozenon, etc.),
410 comprimés de Subitex et 100 grammes de cannabis. L’officier à l’origine de ce démantèlement a tenu à souligner que «les homologues français ont pris le relais pour localiser et neutraliser les ramifications à l’étranger».
Le commissaire Khaoua, responsable de la cellule de communication de la sûreté de wilaya à tenu à tirer la sonnette d’alarme en soulignant les conséquences mortelles pouvant découler de la consommation de cette substance.
Bien évidement et au vu des déclarations du commissaire, il est permis de croire que des quantités non négligeables sont actuellement commercialisées en Algérie d’où la vigilance prônée par cet officier.
30 kg de résine de cannabis saisis et 4 personnes arrêtées
Le 15 du mois écoulé, les éléments de la police relevant de la division Ouest ont procédé à la présentation des quatre individus (M. N., 35 ans, R. D., F. M., et A. H.) devant le procureur de la république près le tribunal de Bir Mourad Rais lequel les a placés sous mandat de dépôt.
Un véhicule de marque Hyundai Atos qui était utilisé pour l’acheminement de la drogue a été saisi également. Selon le commissaire, «le premier individu a été arrêté au centre de Bir Mourad Raïs, suite à une information faisant état de ses agissements» précisant «qu’au cours de son arrestation, 3 plaques de cannabis, dissimulées dans des baguettes de pain, ont été découvertes.
L’interrogatoire de ce dernier a conduit à l’arrestation, le même jour, de deux autres complices et la saisie, au domicile de ces derniers, de 29,900 kg de résine de cannabis conditionnés en paquets de 250 grammes. Le propriétaire du véhicule Atos, A. H., activant en connivence avec les trois autres complices, a également été arrêté. 3 grammes de cannabis ont été découverts à l’issue de la fouille du véhicule.
10 500 euros en monnaie de singe saisis
3 individus d’origine africaine, plus précisément des ressortissants maliens, ont été écroués suite à leur arrestation, le 8 septembre 2009, en flagrant délit de détention de faux billets européens en coupures de 100 euros. Il s’agit de S. H., 34 ans, L. D., 32 ans et D. F.
Le commissaire à l’origine de cette arrestation a indiqué que «le premier individu était en possession d’un vrai billet de 100 euros et de certaines fausses coupures», précisant que «cette constatation avait suscité l’idée de l’escroquerie légendaire dont font preuve les Africains».
Après les aveux du prévenu, une sourcière a été mise en place à Alger-centre, précise le commissaire qui dira que «cette stratégie a porté ses fruits puisque les deux autres complices ont été arrêtés en flagrant délit».
Il indiqua «qu’au terme d’un contrôle de situation, les policiers ont découvert que les prévenus étaient également en possession de faux passeports et de faux compostages». Il indiquera qu’une importante quantité de faux billets recouverts de leurs couches protectrices (couche noire) ont également été découverts et saisis.
D. M.