La grande manœuvre nationale dénommée « Seismex » organisée par la Protection civile, en coordination avec l’Armée nationale a débuté hier dans les wilayas de Médéa et de Djelfa. 10 000 hommes paramilitaires et militaires ont simulé des exercices visant à faire face aux séismes et catastrophes et à montrer et à démontrer comment ils se sont préparés à toute éventualité.
Comme premier exercice simulé : un séisme d’une magnitude de 6,8 a frappé dont épicentre est à 25 km au nord est du chef-lieu de la wilaya de Médéa. Il a engendré 4 000 morts et des milliers de blessés et de disparus.
Ce scénario catastrophe imaginé par la Protection civile qui vise à tester à travers cet événement, le fonctionnement des différents niveaux de la chaîne de commandement, en fonction de l’évolution du sinistre et la montée en puissance des renforts, l’action mutuelle des chaînes médicales et incendie et enfin tester le bon fonctionnement de la station V-Sat, soit la transmission des données.
En marge de cet exercice de grande envergure, 44 détachements spéciaux de renfort et de première intervention (DRPI) de la protection civile ont été dépêchés sur les lieux en même pas deux heures. S’ajoutant à ces derniers, deux détachements de l’ANP affiliés à la première Région militaire se sont joints à cet exercice. 46 camps ont été installés dont deux l’ANP. Un centre de commandement et une cellule de communication pour coordonner et faciliter une bonne communication.
Toujours dans le chapitre de cette simulation, l’effectif humain total engagé dans cette manœuvre nationale s’élève à 10 000 éléments de la Protection civile tous grades confondus Parmi eux, près de 7000 pompiers appartenant aux détachements spéciaux de renfort et de première intervention.
Une structure créée en 2005 après le séisme de Boumerdès en 2003, d’un détachement spécialisé dans le secours et le sauvetage relevant du régiment polyvalent du génie de combat de la 1ère Région militaire de l’Armée nationale populaire, ainsi qu’une équipe d’observateurs étrangers spécialisés dans la gestion des situations de catastrophe.
A noter la participation de la cellule mobile d’intervention des dangers chimiques, radiologique et 3 brigades cynotechnique durant les différentes étapes de l’exercice.
Au-delà de cet exercice à grande échelle, le directeur général de la Protection civile Lahbiri s’est rendu sur place pour le lancement officiel de cet exercice grandiose organisé pour la première fois dans l’histoire de la Protection civile.
On apprend sur les lieux que l’objectif est d’évaluer sa préparation et des capacités de réponse à des situations d’urgence et de catastrophe, ainsi que l’organisation d’une manœuvre nationale de secours et de sauvetage dans les wilayas de Médéa et Djelfa, et ce, durant 3 jours.
Par ailleurs, la direction de l’exercice et l’encadrement technique de ce rassemblement sont assurés par des officiers supérieurs de la direction générale de la Protection civile spécialisés dans la gestion des catastrophes.