Une 1re depuis 2006, le chef d’État-Major Chanegriha à Paris fin janvier

Une 1re depuis 2006, le chef d’État-Major Chanegriha à Paris fin janvier

Il y’a quelques jours, la visite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune en France a été confirmée suite à un appel téléphonique avec son homologue français, Emmanuel Macron.

C’est dans ce cadre, que le quotidien français « Le Figaro », a annoncé ce mercredi 18 janvier, que le chef d’État-Major algérien Saïd Chanegriha est attendu « à la fin du mois de janvier » à Paris, pour rencontrer son homologue Thierry Burkhard pour préparer la visite de Tebboune prévue en mai prochain. Il est à noter que cette visite est symbolique, car la dernière était celle de l’ancien chef d’État-Major algérien, le défunt Ahmed Gaïd Saleh en mai 2006. Depuis aucun patron de l’armée algérienne ne s’est rendu en France en visite officielle.

Les 25 et 26 août 2022, lors du voyage du président français Emmanuel Macron en Algérie, le chef d’État-Major Saïd Chanegriha et son homologue français s’étaient rencontrés et avaient abordé lors de cette entrevue la situation sécuritaire au Sahel et le renforcement de la coopération entre les armées des deux pays.

Toujours, selon Le Figaro, la secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères Anne-Marie Descôtes devraient venir en Algérie le 25 janvier 2023 sur « invitation de son homologue algérien, Amar Belani ».

Qu’en est-il des relations entre l’Algérie et la France depuis aout 2022 ?

Tebboune et Macron lors de la visite du président français à Alger en aout 2022

La visite de Macron en Algérie en août dernier avait permis d’améliorer la relation bilatérale, après une crise liée à des propos qu’il avait tenus en octobre 2021.

A la fin de l’année 2022, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune n’avait pas manqué de saluer la nouvelle « relation de confiance » entre la France et l’Algérie, annonçant une visite d’État en France en 2023, dans un entretien qu’il avait accordé au quotidien français Le Figaro.

Un autre dossier avait faussé la relation bilatérale entre les deux pays, la réduction de moitié à l’automne 2021 de l’octroi des visas à l’Algérie, Paris reprochant à Alger de ne pas réadmettre ses ressortissants expulsés de France. Le gouvernement français avait finalement annoncé mi-décembre un retour à la normale pour les ressortissants algériens.