L’Algérie est omniprésente partout dans le monde grâce à ses pépites. Dans tout les domaines, les algériens représentent fièrement les couleurs de leur pays à travers des accomplissements, des prix et des inventions impressionnantes.
Ces derniers temps, les algériens se démarquent notamment dans le domaine scientifique ; c’est le cas de Hakima Amri. Une femme qui, depuis toute petite, rêvait grand et sans limites. Une étudiante brillante en biologie, elle a déployé d’énormes efforts au cours des années notamment à l’université de Constantine, qui ont été couronnés par une bourse d’étude. Elle a donc choisit l’institut Curie en France.
En 1994, Hakima finit ses études à l’institut. Ne pouvant pas revenir en Algérie contre son gré à cause de la situation sécuritaire que le pays a vécu dans les années 90, la jeune ambitieuse devait choisir une autre destination. Un mal pour bien, car elle a fini par décrocher un contrat de travail d’un an à l’université de Georgetown à Washington (DC) qui a été prolongé par la suite à sept ans grâce à ses compétences.
Innombrables sont ses accomplissements
La professeure n’a eu de cesse d’impressionner avec son travail. Spécialiste en biochimie et biologie moléculaire et cellulaire, elle a eu trois brevets d’invention grâce à ses recherches sur le cancer et les essais de ses médicaments avant leur mise sur le marché, la classification des types de cancer et l’étude du traitement adéquat et son impact. Elle ne s’arrête pas là, la biologiste a traduit vers l’anglais le Canon de la médecine d’Avicenne, une riche encyclopédie médicale.
Professeure Amri a également été récompensée par la Société des consuls généraux à New York (SOFC) pour ses contributions importantes dans le domaine de la recherche scientifique.