Une alternative à l’assise industrielle locale ou une option pour équilibrer le marché ? le dossier d’importation des véhicules d’occasion en stand-by

Une alternative à l’assise industrielle locale ou une option pour équilibrer le marché ? le dossier d’importation des véhicules d’occasion en stand-by

S’il est vrai que le gouvernement ait décidé de lever l’interdiction sur l’importation des véhicules d’occasion datant de moins de trois ans, mais l’entrée en vigueur de cette décision n’a toujours pas eu lieu. La commission mixte intersectorielle chargée de l’examen de ce projet n’est pas parvenue à trouver les procédures et autres mécanismes juridiques semblables permettant aux responsables d’autoriser les citoyens à importer des voitures d’occasion.

Dans ce registre, le directeur général du développement industriel et technologique, Mustapha Hamoudi, a expliqué à l’APS qu’«il y a un groupe de travail qui a été installé, qui comprend des responsables des ministères des Finances et du Commerce, a pour tâche de trouver la conception idoine pour le passage par voie bancaire pour le paiement des véhicules importés, ainsi que les tarifs douaniers à fixer pour ce genre de transaction.
Mais pour le moment il n’y a pas encore de conclusion ». Concernant l’impact négatif que peut avoir ce retour sur l’économie nationale, ce responsable s’est contenté de répondre qu’«aucune conclusion n’a été encore établie sur cette éventualité».

Rappelons que le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a fait savoir, en mai dernier, que « le retour de l’importation des véhicules d’occasion se fera dans le respect des normes et exigences technique, environnementale et sécuritaire.» Il avait expliqué que ce dispositif concernera exclusivement les véhicules de moins de trois ans, mais sans donner plus de détails sur ce dossier en cours de maturation».

La conception en cours d’élaboration par les ministères des Finances et du Commerce inclut également le passage par voie bancaire pour le paiement des véhicules importés, ainsi que les tarifs douaniers à fixer pour ce genre de transaction. «Nous allons étudier tous les aspects de façon à ne pas altérer le pouvoir d’achat des citoyens afin de créer un marché automobile équilibré en Algérie», avait précisé le ministre

M. W.