Une bombe Djaballah : Chakib Khelil a dilapidé 64 milliards de dollars !

Une bombe Djaballah : Chakib Khelil a dilapidé 64 milliards de dollars !

64 milliards de dollars de Sonatrach dilapidés par l’ancien ministre algérien de l’énergie Chakib Khelil ! C’est la somme astronomique avancée par le chef d’un parti islamiste citant une « source dans les rouages du pouvoir » !

« Une source dans les rouages de l’Etat m’a indiqué que Chakib Khelil, à lui seul, a dilapidé 64 milliards de dollars des fonds de Sonatrach ». La « bombe » a été lancée, vendredi, par Abdallah Djaballah, à l’université d’été organisée à Mostaganem par son parti, le Front de la Justice et du développement.

Selon le quotidien El Khabar, Djaballah a déclaré : « Après le scandale Khalifa, est venu le scandale Sonatrach 1 puis Sonatrach 2. A chaque fois, le scandale est plus grand » avant de donner le chiffre de  64 milliards de dollars dilapidés par le « seul » Chakib Khelil, ancien ministre de l’énergie et des mines. Ce dernier, établi aux Etats-Unis, est l’objet depuis le 12 aout dernier, d’un mandat d’arrêt international lancé par la justice algérienne dans l’affaire de pots-de-vin versés par l’italien Saipem, via l’intermédiaire, Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre des affaires étrangères et ex-juge à la CIJ (Cour internationale de justice), Mohamed Bedjaoui.

L’affaire est officiellement enrôlée par la justice algérienne sous la dénomination de « Sonatrach 2 ». Des mandats d’arrêts internationaux ont été également lancés contre huit autres personnes dans cette affaire, dont la femme, ses deux enfants de Chakib Khelil et Farid Bedjaoui.  Selon les informations de la justice italienne, divulgués dans la presse italienne, le montant des pots-de-vin versés par Saipem entre 2007-2009 pour sept contrats d’une valeur de 8 milliards d’euros est de 197 millions d’euros, via la Pearl Parteners Limited, domiciliée à Hong Kong et propriété de Farid Bedjaoui. Ce qui est très loin de somme astronomique de 64 milliards de dollars qu’aurait soufflé une « source dans les rouages du pouvoir » à Abdallah Djaballah.

Dans une série de quatre entretiens téléphoniques publiés dans des journaux arabophones après le lancement du mandat d’arrêt, Chakib Khelil, s’est « surpris » de la mesure et a affirmé qu’il «  n’y a rien qui m’effraie et qui me pousse à refuser de comparaître devant la justice algérienne, et le  dossier est très simple et je ne vois pas pourquoi m’inquiéter ». Chakib Khelil a surtout présenté la ligne de défense classique des politiques en Algérie en renvoyant vers les responsables de Sonatrach : un ministre fait de la politique ne gère pas et ne passe pas des contrats.