Une vidéo devenue virale a profondément choqué les internautes algériens. Elle montre une chanteuse sur scène, au cœur d’une boîte de nuit, dansant avec son bébé dans les bras devant une foule nocturne. Cette scène controversée a suscité une vague d’indignation sur la toile.
Imaginez un instant la scène : les lumières illuminant non seulement les lieux, mais aussi le visage du nourrisson, tenu dans les bras de la chanteuse emportée par sa performance.
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Une chanteuse crée la controverse en emmenant son bébé en boîte de nuit
La vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux montre une chanteuse tenant son nourrisson en pleine boîte de nuit, sous les lumières et la musique assourdissante. L’apparition de ce bébé dans un endroit inapproprié tel qu’une boîte de nuit a provoqué de vives réactions et a suscité de nombreuses questions. » Peut-être qu’elle n’a personne pour garder son enfant« , a commenté un internaute en ironisant.
Sur la toile, les réactions ont été nombreuses. Indignés, de nombreux citoyens algériens ont réclamé l’intervention urgente des autorités compétentes et l’ouverture d’une enquête pour tenir responsable tous ceux qui ont permis l’entrée de cet enfant dans un tel endroit.
« Où est le contrôle ? Et qui protège l’enfance de cette absurdité ?« , s’est demandé un citoyen dans les commentaires qui suivent cette vidéo. Un autre lui répond : « Le bébé est très petit, il semble avoir quelques jours ou quelques semaines. Le bruit et l’agitation sont dangereux pour lui« .
La protection de l’enfance, une affaire de tous
La protection de cette frange de la société est plus qu’importante. D’ailleurs, l’Algérie enregistre une avancée significative de son cadre législatif dans ce domaine. En effet, l’adoption de la loi 15-12 du 15 juillet 2015 relative à la protection de l’enfant est une avancée remarquable. Cette loi établit un cadre juridique global associant protection juridique et protection sociale en faveur de l’enfant.
Des mesures concrètes ont été adoptées pour renforcer cette protection. Parmi les dispositifs essentiels, on note la présence obligatoire d’un avocat lors des gardes à vue de mineurs et l’enregistrement audiovisuel des auditions d’enfants victimes d’abus sexuels. Cette dernière mesure vise notamment à éviter la répétition traumatisante des témoignages.
L’Office National de la Protection et de la Promotion de l’Enfance (ONPPE) fait face à des défis importants, avec plus de 1225 signalements d’atteintes aux droits de l’enfant, enregistrés en 2024. Pour y répondre efficacement, l’institution organise des formations intensives pour son personnel.
Ces initiatives démontrent l’engagement continu de l’Algérie pour améliorer son système de protection de l’enfance, plaçant le pays parmi les références régionales dans ce domaine.
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