La ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, Mounia Meslem, a annoncé samedi un projet visant à consacrer une classe pour les enfants atteints d’autisme léger au sein des établissements éducatifs à partir de la rentrée scolaire 2015/2016.
Au moins une classe sera réservée au sein des établissements éducatifs, rapporte l’APS, pour accueillir les enfants atteints d’autisme léger à partir de la prochaine rentrée scolaire (2015/2016) après que le ministère de la Solidarité nationale les aura dotés d’encadreurs et d’éducateurs spécialisés pour l’accompagnement de cette catégorie, a indiqué Mme Meslem qui était l’invitée du Forum de la Radio nationale.
Le ministère de la Solidarité nationale consacrera lui aussi, des espaces dans les centres spécialisés relevant du secteur pour accueillir les enfants présentant un autisme sévère pour une durée de cinq heures par jour en vue d’assurer une bonne prise en charge et d’alléger les souffrances des parents en attendant la création de centres spécialisés.
Au regard du nombre croissant d’enfants autistes et dans le cadre de l’exploitation optimale des structures du secteur, la ministre de la Solidarité nationale a rappelé le projet de transformation de 54 centres du secteur en des établissements spécialisés en matière d’accueil des handicapés
notamment les enfants autistes dans le but de « renforcer la prise en charge orientée de cette catégorie ».
Evoquant la politique de solidarité nationale dans le domaine de l’enfance assistée, elle a souligné l’existence de 1 215 centres agréés pour la petite enfance qui accueillent 51 017 enfants outre 191 autres centres destinés à l’accueil de 492 enfants handicapés dont 381 filles.
Ces établissements et centres d’accueil de la petite enfance sont soumis à un contrôle régulier par les services du ministère aux fins de s’enquérir de l’application du projet socio-éducatif, des programmes d’activité, du respect des critères de santé en vigueur, des repas équilibrés, des règles
de sécurité et enfin du respect des dispositions législatives et réglementaires.
Concernant l’enfance assistée, Mme Meslem a précisé que son département ministériel veillait à l’organisation de sessions de formation au profit des personnels spécialisés avec la garantie d’une insertion sociale efficiente de l’enfant privé de famille dans le cadre du recueil légal.
A cette occasion, elle a insisté sur le projet de plan d’accompagnement des adolescents par l’activation du Service d’observation et d’éducation en milieu ouvert (SOEMO) au niveau des directions de l’action sociale dans les 48 wilayas en coordination avec les cellules de proximité afin de rapprocher les quartiers et de suggérer un accompagnement aux adolescents en difficulté ou à leurs familles.
Cette mesure, a-t-elle encore dit, tend à consacrer des mécanismes de l’action sociale de proximité susceptible de contribuer à résoudre les problèmes sociaux et à renforcer l’accès aux prestations pour répondre aux besoins des personnes en difficulté et à circonscrire certains fléaux sociaux.