Les forces de l’ordre de la wilaya d’Annaba ont réussi à mettre fin aux activités d’une clinique clandestine spécialisée dans les avortements illégaux. Cette opération, menée par la brigade de police judiciaire du service de sécurité urbaine n°3 à Bouzaâroura, a abouti à l’arrestation de sept personnes, dont six femmes, et à la saisie de matériels médicaux et pharmaceutiques, ainsi qu’une quantité importante de substances psychotropes.
Une clinique clandestine d’avortement démantelée à Annaba
D’après un communiqué de la police de la wilaya publié ce samedi, cette intervention a été menée sous la supervision du parquet du tribunal d’El Hadjar. Les enquêteurs avaient recueilli des informations sur une clinique secrète, située dans un quartier de Bouzaâroura, qui pratiquait des avortements illégaux, principalement pour des femmes célibataires enceintes.
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Face à ces renseignements précis, les agents ont immédiatement entamé des investigations approfondies. Leur travail a permis d’identifier les individus impliqués dans cette activité illégale et de confirmer le fonctionnement suspect de l’établissement. La clinique recevait fréquemment des femmes issues de diverses régions, notamment de l’est du pays.
Après avoir réuni des preuves suffisantes, les forces de police ont obtenu un mandat du parquet pour perquisitionner les lieux. L’intervention a permis d’arrêter sept personnes, comprenant six femmes et un homme, présumés responsables ou impliqués dans ces actes. Sur place, les agents ont saisi des équipements spécialisés pour la pratique des avortements, ainsi que des substances psychotropes.
Sept suspects arrêtés et présentés à la justice
Les suspects ont été transférés au poste de police avec les objets saisis pour approfondir l’enquête. Un dossier judiciaire a été constitué contre eux pour plusieurs chefs d’accusation : création d’une clinique clandestine, possession illégale de matériels médicaux et pharmaceutiques, pratique d’avortements illégaux et récidive. Ces actes, qui contreviennent gravement aux lois en vigueur, relèvent également de la complicité.
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Les prévenus ont été présentés devant le procureur de la République du tribunal d’El Hadjar pour répondre de leurs actes. Cette affaire met en évidence les dangers des pratiques médicales clandestines et illégales, qui menacent à la fois la santé publique et la sécurité des citoyens.
La police a rappelé, dans son communiqué, son engagement à poursuivre sans relâche les auteurs d’activités illégales, afin de préserver l’ordre public et d’assurer le respect des lois. Ce coup de filet souligne également l’importance de la vigilance citoyenne, qui contribue à démasquer de telles infractions.