Une commission installée à Oran

Une commission installée à Oran

L’objectif étant de relancer les projets d’investissement en souffrance ou récupérer les terrains. Une centaine de dossiers seront traités.

La wilaya d’Oran s’en va-t-en guerre contre les investisseurs défaillants qui n’ont pas, pour une raison ou une autre, entamé leur projet.

Dans un communiqué de presse rendu public lundi, on apprend que dans le cadre des mesures locales prises pour relancer le dossier des investissements et pour mettre en œuvre le programme présidentiel visant notamment à encourager les investissements privés, le wali d’Oran a procédé à l’installation d’une commission locale chargée du suivi et de l’évaluation des projets d’investissements dans la wilaya.

Cette commission est composée des représentants des domaines, de la direction de l’industrie et des mines, pour le côté investissements productifs, et ceux de la direction de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction pour tout ce qui concerne les promotions immobilières.

Une commission doit investiguer sur le terrain dans des sorties d’inspection des différents projets qu’elle aura à traiter.

Elle a deux mois au plus tard pour rendre son verdict et présenter son bilan au premier responsable de la wilaya. Ainsi, tout investisseur ou promoteur immobilier qui n’a pas commencé l’exécution de son projet d’investissement sera passible des sanctions prévues par la réglementation en vigueur qui peuvent aller jusqu’à l’annulation pure et simple de l’assiette foncière. L’objectif étant de relancer les projets d’investissement en souffrance ou récupérer les terrains.

La commission aura à traiter une centaine de dossiers, dont certains pèchent par l’absence d’actes de propriété ou de permis de construire, quand les terrains ne sont pas détournés de leur vocation initiale. Ce n’est pas la première fois qu’une telle pression est mise sur ces investisseurs défaillants, puisqu’en 2015 déjà, Abdelghani Zaâlane, ancien wali d’Oran, avait menacé de reprendre les assiettes foncières non exploitées.

Saïd OUSSAD