Une convention a été récemment signée entre l’Afeee et Fenacci, Bientôt des comptoirs commerciaux algéro-ivoiriens

Une convention a été récemment signée entre l’Afeee et Fenacci, Bientôt des comptoirs commerciaux algéro-ivoiriens

Algerian For Events and Export Er Rowed (AFEEE), société algérienne de service à l’export de biens et services algériens, a pris l’initiative d’ouvrir, dès le mois d’août prochain et en collaboration avec la Fédération ivoirienne des Commerçants (FENACCI), deux maisons de commerce, l’une à Abidjan et l’autre à Sétif.

Outre ces maisons de commerce, les deux partenaires ont signé une convention, le 7 mai dernier, avec comme objectif d’ouvrir deux comptoirs commerciaux, l’un algérien à Abidjan et l’autre ivoirien à Sétif. « Notre ambition est d’exporter le maximum de biens et de services vers l’Afrique, car le marché européen est très fermé, alors que le marché africain est très demandeur », indique le cogérant d’AFEEE, M. Yacine Kerioui, soulignant que « devant la forte concurrence qu’il existe en Afrique notamment dans l’espace de la CEDEAO, l’ouverture d’un comptoir est nécessaire au vu de la visibilité permanente des produits ainsi que de la veille commerciale ».

Lors de sa participation, à la foire d’Abidjan organisée en avril dernier, l’AFEEE a ouvert un comptoir à Abidjan, à travers lequel pourra représenter de centaines de sociétés que ce soit du primaire du secondaire ou du tertiaire. D’ailleurs, depuis le 7 mai dernier, l’AFEEE a enregistré, selon M. Kerioui, une adhésion d’une douzaine d’entreprises après la signature d’une convention en Côte d’ivoire avec un réseau de distribution reliant 300 000 commerçants.

L’objectif principal d’une telle initiative, explique notre interlocuteur, est d’augmenter le PIB algérien à travers la nécessité de la promotion de nos exportations hors hydrocarbures. « Elle vise à placer de manières pérenne les biens et services Made In Algeria et faire bénéficier les entreprises algériennes des avantages exceptionnels qu’offre l’espace de la CEDEAO », dira M. Kerioui. « Dans un marché algérien des plus saturés où beaucoup de sociétés ont des stocks faramineux se chiffrant parfois à des dizaines de millions de dinars, l’exportation vers l’Afrique offre des opportunités pour écouler les stocks mais aussi gagner des marchés à fort potentiel », a-t-il ajouté.

Pour ce qui est de l’accompagnement de l’état, explique M. Kerioui, Algex et le ministère du Commerce à travers le fond spécial de promotion à l’export (FSPE), accompagneront automatiquement les sociétés qui adhérent.

Noreddine Izouaouen