La cour criminelle d’Alger a eu à statuer sur une affaire d’homicide volontaire dont les faits ont au pour théâtre le quartier de Bordj El Kiffan. Une dispute éclate entre les deux voisins. Salah, fou de rage et aveuglé par la forte dose de psychotropes auxquels il s’adonne depuis quelques années, s’empare d’un couteau et frappe son voisin Nabil au niveau du cœur.
Lorsque les policiers arrivent sur les lieux, alertés par le voisinage, Nabil n’est déjà plus de ce monde. On procède à l’arrestation de l’assassin.Le jour du procès, en ce mois de mai 2015, Salah répond du meurtre perpétré sur la personne de son voisin Nabil devant le tribunal criminel. Salah reconnut avoir tué d’un coup de couteau son voisin. Tout au long de son interrogatoire par la présidente il ne cesse de réiterer ses regrets, déclarant que le défunt le menaçait aussi d’un couteau.
Les faits sont clairs et le représentant du ministère public ne fait que décrire les méfaits de l’accusé. Dans son réquisitoire, il a refait la lecture de l’arrêt de renvoi judiciaire avant de rappeler encore une fois, la gravité des faits pour cela, il requiert 18 ans de réclusion criminelle à son encontre.
Les avocats de la défense insistant beaucoup sur le fait que les deux voisins s’adonnaient de façon excessive à la consommation de psychotropes et de ce fait plaident les circonstances atténuantes à l’égard de l’accusé.
Après de longues délibérations, l’accusé est condamné à 16 ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire sur la personne de Nabil.