L’éventuelle élection d’une femme à la tête de l’ONU « se heurte toujours à des réticences » au sein de cette organisation internationale, a estimé dimanche la ministre argentine des Affaires étrangères Susana Malcorra, candidate pour succéder à Ban Ki-moon. « Il y a encore un vote biaisé à l’encontre des femmes », a déclaré au quotidien Clarin Mme Malcorra, qui, si elle était élue secrétaire général de l’ONU serait la première femme à accéder à ce poste. « A capacité égales, il y a toujours un petit handicap pour les femmes. Et quand on voit qu’il n’y a actuellement qu’une femme au Conseil de Sécurité (des Nations unies), il est difficile de maintenir un certain équilibre et une certaine parité », a expliqué Mme Malcorra, 61 ans, qui fut chef de cabinet du secrétaire général de l’ONU.
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