Le corps sans vie, baignant dans une marre de sang, d’une femme enceinte a été découvert dans son domicile familial dans la commune d’Aïn M’lila, wilaya d’Oum El Bouaghi. Les services de police ont aussitôt ouvert une enquête afin d’élucider cet horrible crime. Serait-ce un féminicide ?
D’après les informations rapportées par le média arabophone El Khabar, les services de police de la commune d’Aïn M’lila dans la wilaya d’Oum El Bouaghi ont ouvert enquête suite à la découverte du corps sans vie d’une jeune femme. Maman d’un petit enfant et enceinte de cinq mois, la victime est médecin, spécialiste en gynécologie, et est âgée d’à peine 32 ans.
Égorgée et poignardée au couteau, la jeune femme était morte, baignant dans une marre de sang, au niveau du domicile familial de ses parents, situé dans le quartier Larbi Bouhouhou dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, où elle séjournait, car elle réside avec son mari dans la wilaya de Skikda.
Femme enceinte retrouvée égorgée à Oum El Bougahi : assassinat ou suicide ?
Suite à cette découverte, la police a ouvert une enquête pour déterminer les raisons derrière la mort de la victime et savoir s’il s’agit d’un cas de suicide ou d’un assassinat, et identifier le meurtrier dans le cas échéant. D’ailleurs, les enquêteurs ont entendu son époux, les membres de sa famille et certains voisins.
Les soupçons entourent certaines personnes, notamment celles avec qui la victime communiquait sur son téléphone portable. En tout, la police a entendu douze personnes dans le cadre de cette affaire, afin de résoudre ce mystère et déterminer les circonstances de sa mort. En outre, les enquêteurs ont relevé des empreintes sur le corps et les vêtements de la jeune femme, et les ont envoyées à l’Institut National de Criminalistique et de Criminologie de Bouchaoui dans la capitale pour les faire analyser.
Pour rappel, jeudi dernier, un homme âgé de 76 ans avait assassiné son épouse de 67 ans qui est professeur à l’université Badji Mokhtar d’Annaba en lui donnant un coup violent à la tête puis en l’étouffant. Et ce, par ce qu’elle prévoyait de déposer plainte contre l’un de ses fils pour violence.