Une forte délégation composée de 18 diplomates et représentants de diplomates a rendu visite, au courant de la semaine écoulée, au complexe agroalimentaire filiale du groupe Sim situé à Aïn Romana, dans la wilaya de Blida.
Cette visite initiée par le ministère des Affaires étrangères, qui entre dans le cadre du programme Merhaba, a permis aux représentants diplomatiques nouvellement installés en Algérie de découvrir les potentialités que renferme le marché algérien, et ce en vue de réaliser un partenariat avec des industriels algériens.
Le premier conseiller auprès de l’ambassade du Burkina Faso en Algérie, Manignan Roxane Adams Medah, a déclaré dans cet ordre d’idées : « La sortie d’aujourd’hui nous permet de voir quelles sont les potentialités qui existent en matière de production. Avec le groupe Sim, nous avons justement noté qu’il existe nombre d’opportunités, notamment pour les pays qui exportent beaucoup.
Le message sera passé à nos opérateurs économiques, intéressés par l’établissement d’un partenariat avec l’Algérie. » Le programme Merhaba, qui en est à sa deuxième édition, a été créé en faveur des diplomates nouvellement affectés en Algérie.
A travers ce programme, le gouvernement algérien essaye de faire découvrir la civilisation, l’histoire, la culture ainsi que les potentialités économiques de notre pays.
Concernant la visite des diplomates au complexe industriel spécialisé en agroalimentaire du groupe Sim, Mme Amina Mesdoua, directrice générale de l’Institut diplomatique et les relations internationales ainsi que représentante du ministère des Affaires étrangères, qui accompagnait le groupe des diplomates, déclaré « Aujourd’hui, nous avons voulu faire découvrir aux nouveaux diplomates une unité de production du groupe Sim, et à travers celle-ci les potentialités du pays. »
La réaction de M. Abdelkader Taieb Ezzraimi, Pdg du groupe Sim, a été judicieuse dans la mesure où il a affirmé : « J’attends beaucoup de cette visite puisque cette initiative venant du ministère des Affaires étrangères, que je remercie au passage, est une initiative louable. Ces diplomates sont là pour représenter leurs pays respectifs mais aussi pour présenter nos produits à leurs opérateurs économiques. Nous avons besoin de partenariat et de savoir-faire, aussi, nous restons disponibles pour toute initiative allant dans ce sens. » De son côté, le délégué commercial et principal conseiller commercial du gouvernement du Canada, Jocelyn Guimond, a fait remarquer : « C’est extraordinaire.
C’est ça le partenariat et le commerce. Nous exportons du blé dur vers l’Algérie et nous importons en contrepartie du couscous du groupe SIM. » Ce dernier a tenu à rappeler que la règle commerciale 51/49 ne constitue aucun obstacle pour les investisseurs canadiens :
« L’essentiel c’est d’établir un partenariat gagnant-gagnant. » Il a en outre précisé : « Nous faisons la promotion des sociétés algériennes, expliquant aux investisseurs canadiens qu’il existe des opportunités pour un partenariat avec l’Algérie. » Rappelons toutefois que le groupe Sim emploie actuellement 35 000 personnes en emploi direct et exporte ses produits vers 28 pays étrangers.