Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a approuvé deux décrets présidentiels, dont le premier concerne les procédures d’amnistie pour les crimes de droit commun et implique la libération de 8 537 détenus, après consultation du Conseil supérieur de la magistrature, selon un communiqué officiel de la présidence algérienne publié aujourd’hui, mardi.
Au cours des trois dernières années, le nombre total de personnes bénéficiant des mesures de grâce présidentielle a atteint 145 739. 282 détenus ont bénéficié de mesures de clémence et de pardon pour des injures et des délits d’injures, indique le même communiqué.
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Le deuxième décret concerne les détenus qui ont obtenu des certificats d’études intermédiaires, qui ont réussi des certificats de formation professionnelle et technique, ainsi que les titulaires de certificats d’études universitaires pour les saisons 2022 et 2023, ajoute le communiqué.
Qui sont les individus non concernés par cette grâce ?
L’amnistie présidentielle exclut les personnes condamnées pour un large éventail de crimes graves, tels que le terrorisme, le meurtre, l’espionnage et la corruption.
Les auteurs de ces crimes resteront soumis aux sanctions prévues par la loi, notamment en ce qui concerne les peines de prison et la réinsertion sociale des détenus.
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Cette mesure vise à accorder une clémence sélective en faveur de ceux qui ont commis des délits moins graves et à favoriser la réintégration de ces individus dans la société.