Une grève est prévue les 25, 26 et 27 septembre: Le premier test syndical de la rentrée

Une grève est prévue les 25, 26 et 27  septembre: Le premier test syndical de la rentrée

Cette grève intervient en pleine préparation des élections locales prévues le 23 novembre prochain.

Les collectivités locales renouent avec le débrayage. Les fonctionnaires de l’administration comptent observer une grève de trois jours les 25, 26 et 27 septembre prochains suivie d’une marche pacifique à Bouira.

La décision a été prise récemment par la Fédération nationale du secteur communal du Snapap. Elle vise justement à remettre sur le tapis ces revendications socioprofessionnelles. La révision du projet portant Code du travail, la loi sur la retraite, l’augmentation des allocations familiales, la nouvelle définition du Snmg, la réduction de l’IRG sont les points phares qui figurent dans la plate-forme de revendications du syndicat. Cette grève intervient, faut-il le souligner, en pleine préparation des élections locales prévues le 23 novembre prochain. Sachant que les collectivités locales sont fortement mobilisées dans cette opération de débrayage de trois jours, cela risque de chambouler les choses. Cette action promet un véritable casse-tête chinois pour le département de Bedoui. Cette grève n’est pas la première du genre. Depuis plus d’une année, des grèves cycliques de trois jours sont régulièrement organisées avec des fortunes diverses.

Le conseil national du secteur des communes (Cnsc/Snapap) a déploré à plusieurs reprises «la dégradation du pouvoir d’achat, la précarité de l’emploi, la non-satisfaction de la plate-forme de revendications des communaux, la fermeture des portes du dialogue et le recours aux intimidations et à la justice pour casser le mouvement de grève».

Le syndicat multiplie ses actions et tente rassembler le maximum des fonctionnaires de la commune pour obliger la tutelle à prendre en charge leurs revendications.

La dernière grève observée, faut-il le rappeler, remonte au 18 juillet dernier.

L’appel de la Fédération nationale des collectivités locales avait eu un écho favorable en enregistrant un taux de suivi de 60% de la grève. Après les communes, d’autres secteurs à limage de celui de la santé, de l’éducation vont suivre le mouvement pour interpeller les pouvoirs publics sur les différentes questions qui minent le monde du travail.

Devant la situation économique critique du pays et les problèmes qui rongent les différents secteurs, les syndicats ne décolèrent pas. L’intersyndicale va se réunir le week-end prochain pour décider des actions à suivre. Mais il y a lieu de constater que les syndicats qui promettaient une rentrée sociale chaude n’ont finalement pas bougé le petit doigt.