La semaine dernière, l’Est français, notamment la ville de Besançon, a été témoin d’un macabre incident. En effet, la nuit du samedi au dimanche 24 juillet dernier, une rixe a éclaté devant les portes d’une boite de nuit sise dans cette ville. Et ce, au moment où un jeune de 25 ans a été recalé par les agents de sécurité de cette boite.
Il ne s’agit pas d’une simple altercation. Dans la mesure où, elle a conduit à la mort de ce jeune aux origines algériennes, portant le nom de Seïf Boulazreg. Après une poursuite déclenchée entre ce dernier et les agents de sécurité de la boîte, Seif a fini par faire une chute mortelle au niveau des flancs de la citadelle. Il tomba d’une hauteur de sept mètres, ce qui causa sa mort.
Mort du jeune Seïf Boulazreg : qui est le coupable ?
Par ailleurs, les services judiciaires de la région ont lancé une enquête pour déterminer les circonstances de ce triste sort. En effet, pour ceux-ci, un seul coupable est à pointer du doigt, le jeune Seif. En se basant sur les seuls témoignages du propriétaire de la boite et des agents de police. Les chargées de l’enquête prétendent que la victime a fait preuve d’excitation, de nervosité et d’agressivité.
De son côté, le parquet de Besançon a annoncé, le lundi 25 juillet dernier, sa position vis-à-vis de la mort de ce jeune Algérien. Pour lui, ce douloureux fait n’est que le résultat d’une chute accidentelle, qui a malheureusement causé de graves blessures au défunt. En effet, Seif a subi d’intenses et fortes hémorragies au niveau du crâne, causant sa mort quelques heures après son hospitalisation.
En revanche, pour ce même parquet, les agents de police n’ont rien avoir avec cette chute, Seif a été poursuivi par les agents de sécurité du club de nuit. La police française est arrivée sur les lieux après la chute de ce jeune de 25 ans. Il s’agit du moins de ce qu’a confirmé le parquet aux médias français.
Marche blanche en mémoire de Seif Boulazreg
Pour soutenir la famille du défunt mais aussi pour revendiquer justice pour ce dernier. Une marche blanche a été organisée le vendredi dernier, au niveau de la place pasteur de Besançon. Ce sont environ 250 personnes dirigées par le père du défunt, Karim Boulazreg, qui réclament haut et fort la justice pour ce jeune algérien.
Un cortège silencieux escorté par la police a été mené dans les rues de la ville, et ce, jusqu’à la première scène de l’altercation, qui n’est nulle autre que la fameuse boîte de nuit. Par ailleurs, il convient de préciser que le corps de Seif Boulazreg sera enterré là où il est né, dans son pays natal, l’Algérie.