L’Algérie s’engage dans un partenariat stratégique pour renforcer sa souveraineté sanitaire à travers une feuille de route ambitieuse visant la production de médicaments 100 % locaux.
Ce partenariat, établi entre le ministère de la Santé et d’autres parties prenantes, intègre des domaines clés tels que la formation, l’échange d’expertise et le développement de la recherche scientifique, conformément aux directives du président de la République.
Création d’un comité national pour accompagner la production
Pour garantir la mise en œuvre de cette feuille de route, un comité national, présidé par les ministres concernés, sera instauré.
Ce comité aura pour mission de coordonner les efforts entre les chercheurs et les entreprises pharmaceutiques afin de répondre aux besoins du secteur.
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Le ministre délégué Hadji a insisté sur l’urgence d’accélérer la production du premier médicament pharmaceutique entièrement algérien, ouvrant ainsi la voie à une fabrication plus large de produits pharmaceutiques dans le futur.
Un colloque national pour identifier les besoins
Un colloque national sera prochainement organisé pour réunir tous les acteurs du secteur.
Ce rendez-vous stratégique permettra d’identifier les besoins du marché et de lancer un plan détaillé pour développer la recherche scientifique.
Cette initiative vise à renforcer l’autonomie nationale dans le domaine des médicaments, un objectif central pour garantir la sécurité sanitaire du pays.
Un plan d’action ambitieux pour 2025-2030
Parallèlement, l’Agence nationale de sécurité sanitaire a élaboré un plan d’action pour la période 2025-2030, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Ce plan met l’accent sur la prévention des épidémies, le développement de systèmes de surveillance, ainsi que l’amélioration de la vigilance sanitaire pour une gestion efficace des crises.
L’agence préconise également l’instauration de systèmes de santé durables offrant des services de qualité, tout en impliquant la communauté dans la protection de la santé publique via des programmes de sensibilisation.
Cet engagement s’inscrit dans les orientations stratégiques de l’OMS, en phase avec les besoins spécifiques de l’Algérie.
Un budget renforcé pour la santé
Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a annoncé l’allocation de 30 milliards de DA dans le projet de loi de finances 2025.
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Cette enveloppe servira à acquérir du matériel médical, construire de nouvelles infrastructures sanitaires, et renforcer la médecine scolaire.
La numérisation et l’entretien des équipements médicaux figurent également parmi les priorités pour assurer la continuité et la qualité des services.