A. E. A.
En effet et selon le représentant des gérants des micro-entreprises, qui sont au nombre de plus d’une trentaine, M. Talhi, « nous ne nous en sortons plus si bien que les fins de mois sont très dures et nous comptons voir le maire ou le wali pour nous plaindre au sujet de notre maigre solde », dit-il. « On nous propose un paiement de 23 millions de centimes/mois, une somme qui n’est pas du tout convenable pour le travail accompli par les micro-entreprises d’assainissement, car un simple calcul des charges (salaire de 3 employés au minimum, mazout et autres frais d’entretien du camion, en plus de la déduction des impôts), montre clairement que le ramassage des ordures et déchets ménagers n’est plus rentable ». Et de poursuivre que la goutte qui a fait déborder le vase a trait à la pratique discriminatoire entre la société polyvalente « Sopt », qui vient de soumissionner pour un marché estimé à plus de 120 millions/mois, contre les malheureux 23 millions proposés aux micro-entreprises.
« Ils veulent nous faire travailler gratis, dans le sens où ils désirent qu’on continue à enlever les ordures, mais sans une rémunération juste et en nous faisant supporter à notre corps défendant tous les frais et coûts induits », lance-t-il en colère. « Nous ne comptons pas nous laisser faire et nous allons protester dès cet après-midi (hier) auprès du premier responsable de la wilaya », lance notre interlocuteur.