Les pays méditerranéens se retrouvent autour des mêmes thèmes et l’Académie française des Sciences organise en septembre prochain.
De nombreuses personnalités sont invitées à une rencontre internationale le 29 septembre 2016 et qui associe les académies du pourtour méditerranéen, des organisations internationales et des institutions scientifiques ainsi que des acteurs de l’économie et de la société civile. Parmi les intervenants: le prince Albert II de Monaco, Thierry Mandon, secrétaire d’Etat français chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Delphine Borione, secrétaire générale adjointe de l’Union pour la Méditerranée et Ismaël Serageldin, directeur de la Bibliothèque d’Alexandrie.
Des conférences et des débats aborderont les grands défis auxquels la Méditerranée est aujourd’hui confrontée, comme le changement climatique, la gestion du littoral et celle des ressources en eau, le développement économique et l’emploi des jeunes. Ce sont autant de thèmes qui intéressent actuellement l’Algérie. Les ministres de la Coopération des pays membres de l’UPM (Union pour la Méditerranée) se sont déjà réunis en juin dernier en Jordanie, sur les rives de la mer Morte, à l’invitation des deux coprésidences, l’UE et la Jordanie représentées par le commissaire européen à la Politique de voisinage, Johannes Hahn, et le ministre jordanien de la Coopération et de la Planification, Imad N. Fakhoury. Cette «première réunion ministérielle pour la coopération régionale et la planification» dans un cadre euro-méditerranéen a permis de définir les étapes clés qui permettront le renforcement de l’impact de la coopération régionale, indique l’UPM. Le commissaire Hahn a mis en avant les possibilités de coopération régionale offertes par l’intégration régionale et son apport à la croissance économique et à la création d’emplois partout dans la région.
Il a insisté sur le soutien offert par la Politique européenne de voisinage, récemment révisée. L’Union européenne s’est pleinement engagée en faveur du partenariat pour le développement de la région, et elle aidera à mettre en oeuvre la vision d’une région qui collabore, qui est intégrée et interconnectée, tout en menant à bien les priorités spécifiques nationales, selon lui. Pour Hahn, le défi le plus important est aujourd’hui de trouver des moyens permettant aux jeunes hommes et aux jeunes femmes de la région d’envisager un avenir rempli de sens: avoir un sentiment d’appartenance à une communauté locale et mondiale où ils puissent apporter leurs contributions et obtenir des récompenses pour leurs compétences individuelles. «Nous devons leur envoyer le message que nous voyons l’avenir de la région comme un avenir de coopération et d’échanges», dit-il.
L’autre coprésident, le ministre jordanien a rappelé que la région euro-méditerranéenne fait face à de plus en plus de défis communs. Une coopération régionale de type gagnant-gagnant est un complément essentiel pour presque toutes les politiques que «nous menons à l’échelle nationale.
Par conséquent, nous avons convenu de redoubler d’efforts pour la mise en oeuvre des priorités régionales, notamment en les intégrant de manière plus active dans les activités de planification de chaque pays et dans la coordination de la coopération financée par les différents partenaires», a-t-il souligné.