L’ancien président américain Barack Obama évoque, dans son dernier livre, les relations entre certains dirigeants arabes et la Palestine.
Dans son dernier livre intitulé « Une terre promise », Barack Obama est revenu sur les temps forts de son premier mandat marqué par les tensions entre Israël et la Palestine ainsi que le printemps Arabe.
« Les dirigeants arabes pourraient déplorer les injustices infligées aux Palestiniens pendant que leurs propres forces de police traquaient sans relâche les opposants et les mécontents susceptibles de fragiliser leurs pouvoirs », a-t-il écrit l’ancien président des USA.
« Aucun des chefs d’État (arabes) que je venais de rencontrer (pour trouver une solution au conflit israelo-palestinien) ne croyait en la possibilité d’un avenir différent », a ajouté Barack Obama, estimant que les Palestiniens étaient divisés après la mort d’Arafat en 2004.
Le printemps Arabe
Évoquant les soulèvements ayant chamboulé les pays arabes en 2011, l’ancien président américain a indiqué que son administration s’était beaucoup intéressé aux troubles en Égypte.
Selon Obama, le ministre des Affaires étrangères des Émirats Arabes Unis, Ben Zayed, avait insisté sur le règlement du Hirak égyptien par peur « des frères musulmans ».
« Votre message n’a pas eu d’effet sur Moubarak, mais il en a un sur la région, m’a dit Ben Zayed. Il a laissé entendre que, si l’Égypte s’effondrait et si les Frères musulmans s’engouffraient dans la brèche, huit autres dirigeants arabes tomberaient à leur tour », a écrit Barack Obama.
«Les manifestations antigouvernementales ont gagné en ampleur et en intensité dans les autres pays, où la possibilité du changement se révélait de plus en plus crédible (…) Quelques régimes sont parvenus à faire au moins une concession symbolique aux manifestants tout en évitant les révoltes et les exactions : l’Algérie a levé la loi d’exception en vigueur depuis dix-neuf ans », a-t-il ajouté.