Au cours de l’année universitaire 2022-2023, 1075 mémoires de fin d’études ont été présentés et 800 demandes de brevets d’invention ont été déposées. C’est ce qu’Ahmed Mir, président du Comité national de l’innovation et de l’entrepreneuriat au ministère de l’Enseignement supérieur, a affirmé ce dimanche.
Un pas en avant pour l’université algérienne, qui affirme ainsi sa position favorable à la formation d’autoentrepreneurs.
Les étudiants/chercheurs algériens ont déposé 800 brevets d’invention entre 2022 et 2023
Lors d’une journée médiatique organisée en partenariat avec l’École supérieure algérienne des affaires (ESAA), Mir a expliqué qu’il y avait eu « 1075 soutenances de mémoires de fin d’études ainsi que l’enregistrement de 800 demandes de brevets au cours de l’année 2022-2023 ».
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D’après Mir, le ministère de l’Enseignement supérieur veut instaurer un « esprit d’entrepreneuriat au sein de l’université ». Grâce à plusieurs réformes allant dans ce sens, plus de 11 000 idées innovantes ont été présentées dans différents établissements universitaires au cours de l’année passée. Ces micro projets pourront par la suite être développés en start-ups par des pépinières d’entreprises.
Incubateurs et programmes d’aide, le MES ne lésine pas sur les moyens
Le même responsable a ainsi souligné que ces projets « seront accompagnés par 54 incubateurs d’entreprises et 84 maisons de l’entrepreneuriat à l’échelle nationale, dans le but d’aider les concernés à créer leurs propres institutions ».
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De son côté, Karim Kiared, directeur de l’ESAA, a souligné l’importance du partenariat entre les universités, les écoles supérieures et les médias. Cette collaboration est surtout bénéfique pour ancrer la culture entrepreneuriale, qui contribue au renforcement de l’économie nationale ».