Université de la formation continue: Des diplômés interpellent Hadjar

Université de la formation continue: Des diplômés interpellent Hadjar

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Les textes officiels d’application sont «formels» là-dessus, estiment-ils.

Reçus hier samedi au niveau de notre rédaction, des membres du Collectif des diplômés et étudiants de l’université de la formation continue (UFC) sont venus pour dénoncer la non-considération de leur Diplôme d’études universitaires appliquées (Deua) par les services de la fonction publique.

En tant que titulaires d’un diplôme universitaire, nos interlocuteurs demandent à ce qu’ils soient classés à l’échelle 11, alors qu’on leur propose l’échelle 10, soit comme «attaché principal de l’administration».

Leur requête est, selon eux, conforme à un décret présidentiel datant de septembre 2014 certifiant la classification du «Deua» de l’UFC à l’échelle 11, ceci en sus du décret exécutif de création de l’UFC datant de mai 1990 qui reste de rigueur quant à son application.

Le diplôme «Deua» considéré auparavant comme une licence jusqu’en 1996, est devenu Duea en 1997 expliquent nos interlocuteurs.

Par ailleurs, en dépit des textes officiels parus sur la question, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mesrs) continue de «considérer à tort» le Deua comme un diplôme «non académique», mais comme une simple «attestation de formation» s’insurge le Collectif!

Cependant, il faut savoir que les conditions d’accès à l’UFC, émises en 1994, requièrent le bac ou une attestation. Pourtant, le ministère tutelle des universités a attesté, en mai 1991 et 1994, que les diplômes délivrés par l’UFC ont la même valeur «pédagogique, scientifique et juridique» que ceux émis par toutes les universités du pays.