ALGER – La nécessité d’introduire des licences et masters à caractère professionnalisant a été soulignée en vue du renforcement des relations intersectorielles pour la prise en charge de la problématique de l’employabilité des diplômés de la formation supérieure et la définition des nouveaux métiers, indique dimanche un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
La question a été débattue lors d’une rencontre ayant regroupé récemment le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des départements ministériels, la Chambre algérienne de commerce et de l’industrie (CACI), le Conseil national économique et social (CNES), le Forum des Chefs d’entreprises (FCE) ainsi que les représentants des secteurs socioéconomique.
Suite à la présentation de l’ensemble des offres de formation nationales, « l’accent a été mis sur les licences et masters à caractère professionnalisant construits avec l’apport d’un certain nombre de secteurs socioéconomique », souligne la même source.
« Malgré les efforts déployés pour une meilleure visibilité et lisibilité des diplômes et les mécanismes de rapprochement mis en place à la faveur de la réforme, il n’y a pas de réelle maîtrise sur le monde de l’emploi, ses variations et ses exigences », relève-t-on.
Ainsi, la rencontre a été sanctionnée par des recommandations appelant, notamment, à « asseoir un ancrage juridique qui permet au monde socioéconomique de collaborer avec l’université, cibler les offres de formation à forte employabilité et répondant aux exigences des nouveaux métiers ».
Les participants à cette réunion ont, en outre, mis l’accent sur la nécessité d’ »inciter les chefs d’établissements universitaires à collaborer avec les walis en matière de développement local, faire de la prospective afin d’identifier les nouveaux métiers et proposer des contenus de programmes appropriés, et réviser les programmes au niveau de la licence et du master en tenant compte des exigences et des compétences visées ».