Le ministre israélien des Affaires étrangères, l’ultranationaliste Avigdor Lieberman, a annoncé mardi qu’il prendrait part au sommet de l’Union pour la Méditerranée (UPM) en juin à Barcelone, malgré l’opposition de pays comme l’Egypte et la Syrie.
«J’ai l’intention d’y être et j’y serai. Nous ne nous imposons pas, mais personne n’a le droit de déterminer la composition de la délégation israélienne», a affirmé à la radio publique M. Lieberman depuis Tokyo où il est en visite. Il était interrogé sur une information du quotidien israélien Haaretz selon laquelle plusieurs pays arabes, dont l’Egypte et la Syrie, ont menacé de boycotter ce sommet si M. Lieberman était présent.
Chef du parti ultranationaliste Israël Beiteinou, M. Lieberman est décrié dans le monde arabe pour ses positions dures vis-à-vis des Palestiniens, dont il récuse le droit à avoir un Etat. «Avec les Espagnols nous avons été très créatifs, très souples, et nous sommes arrivés avec eux à des arrangements, nous avons accepté toutes leurs demandes.
Désormais, le problème n’est pas entre nous et l’Egypte ou la Syrie, mais entre l’Espagne la Syrie et l’Egypte, c’est une gifle infligée à l’Espagne», a ajouté M. Lieberman.
«Nous ne boycottons personne et ceux qui ne viendront pas c’est leur problème», a-t-il souligné. Selon les médias espagnols, l’Espagne redoute que le conflit israélo-palestinien fasse capoter le sommet de l’UPM.