Plusieurs départements ministériels décident de généraliser l’usage de la langue arabe au détriment des autres langues officielles et étrangères. Après celui de la Jeunesse et des Sports et celui de la Formation professionnelle, c’est autour du ministère de travail de s’y mettre.
En effet, le ministère de l’Emploi et de la sécurité sociale a ordonné, ce mardi 26 octobre 2021, la généralisation de l’usage de l’arabe dans la rédaction des correspondances, des affiches, des procès-verbaux de réunion et de toutes les autres communications.
Selon un communiqué émanant du département, le ministère précise que la note envoyée à l’ensemble des administrations sous sa tutelle stipule l’usage exclusif de la langue arabe dans tous les documents internes et ceux en lien avec les autres administrations.
Avec cette décision, le département de Abderrahmane Lahfaya vient d’emboiter le pas aux ministères de la Jeunesse et des Sports et de la Formation professionnelle qui ont décidé, au cours de la semaine dernière, de généraliser l’usage de la langue arabe.
3 ministères sont désormais dans la course à la généralisation de l’arabe
Vers la fin de la semaine écoulée, le ministère de la Formation professionnelle a adressé une instruction à l’ensemble des centres de formation sur le territoire national, les incitant à la généralisation de l’arabe dans l’enseignement.
« Vous êtes priés de généraliser l’utilisation de l’arabe dans le domaine de l’enseignement au niveau des institutions de formation, ainsi que dans toutes les communications et courriers émanant des services du même département », peut-on lire dans la note.
Dans leurs instructions respectives, ces départements ministériels avancent comme motif à leur décision la Constitution qui stipule que « l’arabe est la langue nationale et officielle » et les « dispositions législatives et réglementaires qui consacrent l’arabe comme langue officielle en reconnaissance pour sa valeur nationale ».
En tout cas, tout porte à croire que ces décisions interviennent suite aux derniers développements des relations entre l’Algérie et la France. Il s’agit, a priori, de décisions réactionnaires directes ou indirectes, sachant que la langue française occupe une place assez importante dans les administrations de ces ministères.