Le Wali d’Oran, Saïd Sayoud, a répondu à l’invitation du Directeur Général de Renault Algérie hier, le lundi 4 décembre, entamant une visite d’inspection au sein de l’usine Renault à Oued Tlelat. Accompagné du Président de l’Assemblée Populaire de la Wilaya, du Député Local du Médiateur de la République, et du Directeur de l’Industrie, le Wali a été chaleureusement accueilli par le Chef de la Daïra de Oued Tlelat, le Maire, les représentants et cadres de Renault, le Consul Général de France à Oran, ainsi que le Directeur Régional du Fonds National d’Investissement.
Ils ont parcouru les différents ateliers et stations de l’usine, marquant une première visite officielle en plusieurs années, tant du côté des ministres de l’industrie que des gouverneurs. Bien que l’État algérien détienne la majorité des actions de l’entreprise par le biais du Fonds National d’Investissement (17%) et de la société holding MDARS (34%), la dernière visite de cette envergure remonte à la décision du Conseil des Participations de l’État en avril 2021 de récupérer les parts de la Société Nationale des Véhicules Industriels.
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Arrêt de production depuis 2019 : un nouveau chapitre en préparation ?
Depuis 2019, l’usine est à l’arrêt, ayant conclu un accord avec les représentants des travailleurs pour mettre la majorité du personnel en chômage technique. Cependant, une partie de la main-d’œuvre a été maintenue pour assembler la dernière série de pièces de voitures importées dans le cadre de l’ancien système, restées stockées au port d’Arzew ou dans des ports étrangers avant de bénéficier de licences exceptionnelles. Cette visite suggère une possible reprise des activités de l’usine conformément aux nouvelles conditions contractuelles.
L’usine, opérationnelle depuis 2014 dans la région de Oued Tlelat, avait une capacité initiale de 25 000 voitures par an, pour atteindre finalement 75 000 voitures annuelles avec trois modèles phares : Symbol, Sandero et Clio 4.
En conclusion, la visite du Wali d’Oran à l’usine Renault à Oued Tlelat suscite un optimisme naissant quant à une éventuelle relance de l’activité. Avec la participation des autorités locales et des représentants de l’industrie, il semble que les conditions soient propices à l’émergence d’un nouveau chapitre pour l’industrie automobile locale. Restons attentifs aux développements futurs et à l’impact potentiel sur l’économie régionale.
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