USM Alger : l’entraineur tunisien Nabil Maâloul exige une fortune pour partir

USM Alger : l’entraineur tunisien Nabil Maâloul exige une fortune pour partir

Limogé, Nabil Maâloul est décidé de mener la vie dure à l’USM Alger pour partir. Il refuse de résilier son contrat à l’amiable et menace de saisir la FIFA. Il a même engagé un avocat dans la perspective de porter le contentieux à l’Instance internationale.

Vendredi passé, la direction de l’USM Alger a annoncé le départ de Nabil Maâloul. Le match d’avant-hier face au NC Magra, remporté sur le score d’un but à zéro, synonyme de la qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Algérie, devait être le dernier pour le coach.

La direction usmiste a même annoncé le successeur du technicien tunisien. Il s’agit du Brésilien Marcos Paqueta.

À l’issue du match d’avant-hier, le coach a fait ses adieux aux joueurs dans le vestiaire, mais il n’a toujours pas officialisé son départ. Aux dernières nouvelles, nous avons appris qu’il refuse de résilier son contrat. Et pourtant, il a donné son accord pour une séparation à l’amiable juste après le match face à l’Olympique Akbou pour une indemnité de départ de deux mois de salaire qu’il les a même perçus, tout comme les autres membres de son staff (excepté l’entraineur des gardiens de but Benhaha qui fera partie du nouveau staff technique, ndlr).

Selon des indiscrétions, Maâloul réclame sept mois de salaire pour signer la résiliation de son contrat. Cela couterait au club une fortune puisque la somme avoisine les 350 000 euros. Rappelons que le Tunisien est le deuxième entraineur le mieux rémunéré en championnat algérien après celui de la JS Kabylie, Josef Zinnbauer, avec un salaire mensuel de 50 000 euros.

Le Tunisien engage un avocat et menace de saisir la FIFA

L’entêtement de l’entraineur Nabil Maâloul, qui tarde toujours à acter son départ, bloque son successeur Marcos Paqueta. Ce dernier, déjà présent à Alger, se trouve dans l’impossibilité de prendre ses fonctions car il ne peut pas être qualifié tant que Maâloul est toujours en poste.

Le club se trouve face à deux options : obtenir une résiliation à l’amiable ou procéder à une résiliation unilatérale. Anticipant un possible contentieux, Maâloul s’est déjà assuré les services d’un avocat tunisien, prêt à porter l’affaire devant la FIFA en cas de résiliation unilatérale.

Et si cette dernière lui donne gain de cause, l’USMA serait sommée de lui payer la totalité de ses salaires jusqu’à la fin de son contrat qui expirera le 30 juin 2026, plus un dédommagement de six mois de salaire.

La situation est d’autant plus complexe que le bilan de Maâloul reste positif : l’équipe s’est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe de la CAF, les huitièmes de finale de la Coupe d’Algérie, et occupe la troisième place du championnat. Les observateurs n’arrivent pas à comprendre les raisons du limogeage de l’ancien sélectionneur de la Tunisie tant que les résultats plaident en sa faveur.

La mise en demeure envoyée par l’avocat de Maâloul à l’USMA