Le ministre de la Santé, Abderrahman Benbouzid, a révélé, aujourd’hui, dimanche, la raison du refus de l’Algérie d’acquérir le vaccin américain Pfizer.
En effet, Abderahmane Benbouzid a indiqué que l’Algérie n’avait pas acquis le vaccin Pfizer car le laboratoire américain avait exigé l’achat de 20 millions de doses dans un premier temps, à 1 $ par injection.
Dans un autre sillage, et concernant la fabrication du vaccin anti-Covid-19 en Algérie, le ministre a insisté sur le fait que l’opération ne relève pas prérogatives du ministre de l’Industrie pharmaceutique.
À cet égard, Benbouzid a souligné que cette opération de fabrication prendra beaucoup du temps, comparant cette dernière a une mise en place d’une usine avec équipements, exprimant toutefois l’intention d’étudier la question pour le début prochain de la fabrication.
Le ministre, a assuré que depuis le 6 août, les consultations ont commencé et des réunions ont été organisées avec tous les ambassadeurs des pays producteurs de vaccins.
Il convient de rappeler que, que l’Algérie a choisi de ne pas se limitée à un seul vaccin » dans le choix du vaccin anti-Covid 19.
Les autorités algériennes ont formulé une demande auprès de trois laboratoires afin de satisfaire la demande, il s’agit selon lui, de « des laboratoires, russe (Sputnik), Anglo-Suédois (Oxford) et chinois (CinoLab) ».
Benbahmed : » Produire la matière première est notre objectif »
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, a indiqué aujourd’hui, que le e partenariat avec les Russes dans le domaine de la santé va permettre à l’Algérie de produire, non seulement le vaccin anti Covid-19, mais aussi d’autres vaccins importants.
Selon lui, iy a deux manières pour fabriquer le vaccin, dit l’invité, la première, qui est en amont, c’est celle où on part de la lignée cellulaire, c’est de la réelle biotechnologie, précise-t-il. « C’est-à-dire qu’on va produire la matière première et c’est le but de ce partenariat avec les Russes », ajoute-t-il.
La seconde est celle où on reçoit la matière première, fait-il savoir, « il y a un système de filtration de dilution et de répartition aseptique. C’est complexe, mais c’est déjà maitrisé par plusieurs opérateurs privés et aussi par Saidal depuis une trentaine d’années », explique-t-il
Opter pour cette dernière n’est pas une bonne idée, estime le ministre, malgré que c’est quelque chose qu’on maitrise très bien et surtout qui pourrait se faire en quelques mois, mais il faudrait avoir une matière première disponible, fait-il remarqué. « L’intérêt réel c’est ce transfert technologique, même si on doit prendre plus de temps, dont bénéficiera l’Algérie qui nous permettra d’aller vers la production de ce vaccin mais aussi de beaucoup d’autres», ajoute-t-il.
Benbahmed a fait savoir que, les Russes ont déjà mis à la disposition de l’Algérie une pateforme numérique comportant des donnés techniques qui nous permettent d’appréhender. « Une vidéoconférence a d’ailleurs été organisé, sur ce point, entre les deux parties jeudi dernier », dit-il.