Bien que les cas de contamination à la covid-19 faiblissent en Algérie, l’inquiétude, elle, augmente au sein des spécialistes et des responsables. La quatrième vague demeure une menace sérieuse, à laquelle il faut bien se préparer. Pour ce faire, la vaccination reste le meilleur moyen.
Après les sorties médiatiques répétées du ministre delà santé, Abderrahmane Benbouzid, ou il a s’est dit inquiet, mais aussi « peiné », de la réticence des algériens à la campagne de vaccination, voilà que le directeur général de la Prévention au ministère de la Santé, le Dr Djamel Fourar, sort lui aussi de son silence.
Se préparer pour la 4e vague
Face au risque que constitue une quatrième vague sur un secteur sanitaire déjà fragilisé par la précédente vague de l’épidémie, les hommes de secteur s’alarment. Alors que les campagnes de sensibilisation visant les citoyens non vaccinés se sont avérées vaines, voici qu’on se tourne désormais vers les citoyens déjà vaccinés, parfois même ayant reçu leur deux doses.
Le Dr Fourar, dans une missive publiée par le site SanteNews, et adressée aux directeurs de la santé et les chefs des établissements hospitaliers, a notamment indiqué qu’on doit renforcer « la campagne de vaccination pour prévenir les cas graves et les décès en cas d’apparition d’une éventuelle 4e vague ».
Une dose de rappel
Le même intervenant a également affirmé que « plusieurs mois après la vaccination, la protection par deux doses de vaccin s’atténue peu à peu et les chances de contracter le virus s’accroissent ».
Pour le Dr Fourar, il s’agit d’une évidence, une troisième dose du vaccin s’impose. Bien qu’elle reste « facultative », une troisième dose, martèle le spécialiste, « a été approuvée par le comité scientifique et validée par le comité des experts chargés de la vaccination, sur la base des données scientifiques mondiales ».
Le spécialiste ajoute qu’une troisième dose est préconisée « quelle que soit la nature du vaccin pour toutes les personnes complètement vaccinées depuis au moins six mois ». Pour les citoyens qui veulent s’administrer une troisième dose, Le Dr Fourar indique qu’il est « inutile » de passer par un test sérologique.